ÄRSENIC
Quelques Gouttes Suffisent

1. Intro (1'40)
2. Boxe avec les mots (4'20)
3. Sexe, Pouvoir & Biftons (5'21)
4. Par où t'es renté, je t'ai pas vu sortir (4'26)
5. Jour 2 tonnerre (4'52)
6. Quelques gouttes suffisent (4'53)
7. Bienvenue au 6ème chaudron (5'02)
8.Chrysanthèmes (4'50)

  9. Partout la même (5'48)
10. Une affaire de famille (5'00)
11. Interlude (1'50)
12. Une saison blanche et sèche (4'51)         
13. Ils m'appellent (2'44)
14. Un monde parfait (5'23)
15. La rue t'observe (4'45)
16. Boxe avec les mots. Remix (4'20)
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Ärsenic Vers le haut Boxe avec les mots Quelques Gouttes Suffisent...

Refrain
Je boxe avec les mots, je boxe avec les mots.
Je boxe avec les mots, je boxe avec les mots.
Débite mes vers sur le beat. Le poison coule à flots.
Le poison coule à flots. Il coule à flots.
Mon flow fait swinguer la foule

Calbo
Tu danses sur l'ère de la lame le chant des fusils.
L'air est malsain, c'est une époque à damner un saint.
Comme un uzi j'crache la mort.
J'accuse, j'arrache la muselière cache.
J'mâche plus mes mots, le lâche des bombes à chaque fois.
Sache que l'heure H est proche.
Tâche d'avertir tes proches avant le clash.
Peura sanglant, rimes taillés dans la roche, j'attache de l'importance au sens.
Dans mes textes ose causer d'misère en prose.
Puis exploser pour la bonne cause.
La paix gît sous une bâche.
A qui profite la guerre.
La PJ censure un rap moins violent qu' Schwarzenegger.
Entache mon business, puis cache la vérité.
Les coups sont mérités, c'est l'hôpital qui s'fout de la charité.
J'ai hérité de la violence, ça afflue sur mes compositions.
Qui prétend faire du rap sans prendre position ?
Faire opposition, ça m'connait.
Moi j'veux cogner en m'faisant d'la monnaie.
Donner puis recevoir, au bonheur m'abonner.
Je boxe avec les mots, je vis au 6è chau, couché sur le dos, à mordre les barreaux.
Les formules et autres politesses, nous on s'en fout
" Si tu kiffes pas renoi t'écoutes pas et puis c'est tout "

Refrain

Lino
J'évite le non-sens comme un virus.
Superstar dans l'ghetto.
Comme à la roulette russe, l'étau se resserre.
L'état met l'véto.
Les jeunes s'mettent au rap très tôt.
Ils frappent, la résistance est prête au micro.
J'deviens MC à métaux (Rappe).
Les barreaux d'prisons.
Si t'enfermes l'expression orale.
Nique la morale.
Le rap est sous pression quand LINO râle.
Deux expressions d'là gachette.
Ici où le vice erre, mon s'achète comme un douze bien viser.
Sers-moi la poigne.
Les maux des frères je soigne.
Mes mots en témoignent.
Si l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Que le porc s'éloigne.
Encore un autre prétexte à texte violent.
Mais voilà, j'sais pas jouer du violon.
Ou faire des rimes à la mords-moi là.
Insolent, mon solo rap shoot.
Crée le doute, lègue-moi l'micro.
Déjà les accros veulent les bootlegs
Ecoute, ARSENIK, c'est pas une blague couine.
Gueule, kiffe le single. Laisse la dance aux drag queens.

Refrain

Lino & Calbo
Un beat, une grosse basse, pour que je me place.
Hausse la voix pour mes soces (passe-moi les bastos).
Faut qu'on les blesses tous.
Les pousse dans la fosse Fesse les fausses faces.
Laisse une trace dans ce nessbi.
Encaisse, en face mes gars en masse.
Flirte avec le meurtre.
Ta sensibilité, j'heurte, et c'est ton sang qui tâche mon tee-shirt LINO style (bom bom)
Finance tes obsèques
Zoom sur ma clique, mec, capte ou suce mon zob sec X XXX.
Large, j'm fixe et charge.
Dieu me garde de mes amis.
Mes ennemis je m'en charge.
Une charge explosive.
Barje, rime, pousse au crime, au carnage, (dur)
Car c'est dans la merde que mes lascars au tiékar nagent.
Tueurs de clowns, cyclone, rap, chasseurs de clones et parano.
Pousse AB, CALBO, Tony Cerrano Le kapo tape, frappe au micro.
Brûle pas les étapes, austère, comme l'engin dans mon holstér.
Tu peux y laisser ta peau.

Refrain

Ärsenic Vers le haut Sexe, Pouvoir & Biftons Quelques Gouttes Suffisent...

Lino
J'ai l'sourire, tant que j' manque pas d'billets d'banque.
De plaisirs charnels, blindé comme un tank pris sous le charme.
L.I.N.O gonflé comme une grosses paire de mamelles.
Moi l'fric sa m'fait bander comme le boule à Julia Chanel.
Demandez à mes partenaires, qu'est ce qui fait tourner la planète.
Le sexe, les biftons, le pouvoir et les bizness pas nets.
Vise aux manettes, rien que des proxénètes, avise.
Les maquisards au QG, eux ils connaissent la devise.
C'est net, brise les tabous et qu'on s'le dise.
Au bout du rouleau, les chiens sont à bout, ils gisent.
La boue jusqu'au cou, ici beaucoup misent sur les gros coups, méprisent.
Le métro boulot sous emprise, ils jouent du teaucou, tisent.
Attisent les flammes, convoitise les belles femmes.
Sous le soleil de satan, les anges sont infames.
On s'attend au pire, en tatant plus de billets.
La devise, expropriée, la paix peut aller s' r'habiller.
La crise a consumé le ghetto et ses rejetons.
Le sort est toujours plus vicieux avec ceux qu'on a rejeté, les jetons.
Ca rentre ou ça sort, la vie c'est pas un feuilleton.
Un long fleuve tranquille, ou un putain d'bouquin à feuilleter, cueille ton.
Blé, mec d'emblée, tous les scarlas s'ressemblent.
C'est niqué il me semble, et dans ce maquis on crévera ensemble.
La gloire, on en veut tous ou plus ou moins une parcelle.
Et quand j'regarde mon mirroir, le démon me harcèle.

Refrain
Qu'est ce qui fait courir les scarlas?
Qu'est ce qui fait courir les scarlas? Sexe, pouvoir et biftons, les respect passe par là.
Voilà c'qui fait courir les scarlas
Sexe et biftons, Qu'est ce qui fait courir les scarlas?

Calbo
Je veux le monde comme Tony, koké des koukounes commes Rocco.
Sans ironie, croquer la vie, une paire de noix de coco en ro.
Les bourses pleines, joko, roc à la place du coeur, stoco en affaires.
Croco quand il faut plaire.
J'hoche la tête, domine, fauche mes ennemis.
Accroche mes trophées, mes poches enflent quand j'passe rue st Denis.
Le sexe, le pouvoir et les biftons, voilà.
Y'a pas le choix, rouya, le respect passe par là.
Roulez avec moi et vous ne regretterez rien.
Rien que du popotin, du bon vin, gars, plus jamais en chien.
Un gros fer, jantes chromés, chaque soir je promets un bon délire.
Troner, dans le tout Paname, pleins d'goumés.
File ton chichon, vide ton sac fiston.
Dans mon pegrou, c'est porte ouverte, y'a pas besoin de piston.
Hisse ton drapeau noir, plisse ton front garçon.
Laisse ton petit train train de vie, et piston.
Le succès passe par là, je l'ai vu, mais bordel il trace.
Je f'rais n'importe quoi pour l'avoir, ça passe ou ça casse.
Pas de soucis, à part peut être la couleur d'ma cravate.
Je suis aussi beau qu'un billet d'cinquante keusses.
Mate le traine-savate est cevenu quelqu'un, mes pieds au sol, ma tête est loin.
Dans ma rue c'est plus comme avant, tout le monde est mon copain.
Le monde est à moi et j'ai les pompes cirées.
Je m'inquiète pas pour les fins de mois, j'ai déja mon chèque viré.
C.A.L.B.O dévoile les rêves des cages d'escaliers.
Qu'est ce qui fait tourner la sphère, mon gars, maintenant je sais que tu l'sais.

Refrain

LINO et CALBO
J'me fixe sur le mix, et j' m'exprime sans complexe.
XX ou quand le sexe prime, ma rime devient sexplicite, et j'te dis qu'ça.
Épicé comme au Tex-mex, pour diksas, un texte plus profond qu'la gorge à Draghixa.
Latex en poche, Durex pour sponsor.
Qu'est ce qui fait tourner la sphère à part le sexe et l'or.
On sort pas du contexte et c'est comme dans l'premier couplet.
T'es un mec comblé quand fesses et blé sont accouplés.
On s'extasie, on s'expose, sexe comme extasie, explose.
Ici au Sussex, et jusqu'en Asie ose me dire que mon rap te vexe.
Miss on s'excuse pas on t'expose les faits.
La prose fuse, sexe jusqu'à l'excès, ce lyrics est clair.
L'argent n'a pas d'odeur mon frère, mais la femme a du flair.
La jalousie ronge l'envieux comme la rouille ronge le fer.
On ira tous au paradis car c'est ici l'enfer.
Aucun tact, rien que des pactes, du buis, traque pour la monnaie.
Sacs bourrés, chaque soir, braque des tas de poupées.
Coupé cab, respect, passe le pouvoir, tout m'est donné.
Moi la place qui m'revient sous le chaud soleil du tanché.
Haché fin, caché, dans un trou baché, celui qui me fache et.
Arraché de la zone, tout ceux qui avec moi veulent marcher.
Le sexe, le pouvoir et les biftons, voilà.
Y'a pas l'choix mon gars, le respect passe par là.

Refrain

Ärsenic Vers le haut Jour 2 Tonnerre Quelques Gouttes Suffisent...

Lino
Qu'est c'que j pourrais t'dire qu'y a pas encore été dit. Rien d'inédit à part qu'j'ai toujours une laine dans mon Teddy. Came, sexe, fléau époque latex. Stéreo, vortex, mon rap plait aux. Mecs qu'on annexe. Le Très-Haut bénisse mon âme je blinde mon cortex mes idéaux. Vexe, l'infâme, le porc. Révolution radio et vidéo textes. Rodéo avec la justice. B.O. d'une vie complexe en V.O. Hisse mon clan pour niquer l'armistice. J'les mets au parfum. Allume les néons brûlés les néonazis. Créons un front pour laver l'affront, choisis. Te battre ou caner au panthéon des damnes (solution !!). Tu peux coffrer un révolutionnaire mais pas la révolution. Cramer une boulangerie ça met en chien qu'un boulanger. Faut changer l'histoire. Ranger tes grenailles mettre tes porcs en danger. Bataille rangée, racaille contre flicaille enragée. Représailles rafales de dragées. Chargés à bloc les glocks ou s'engager. Je braille ma haine avec une pensée pour les défunts. l'espoir fait vivre, mais ceux gui vivent d'espoir meurent de faim. Suivre son instinct survivre au chaos, destin de mes gars. au QG sujet à la gruge, je sais mais seul Dieu peut juger nos cas, au cul j'ai le danger, mon rap c'est du vécu, faut pas s'tromper d'cible. Seuls les plus convaincus ont vaincu, le point sensible. L'unité. cousin, faut qu'tu saches. Qu'on enlève pas une mouche sur le front d'son frère avec une hache. Cousin, autour d'une même cause, un même but. Buter les putes à coup d'proses brutes affûter babylone chute. Futé ou moins futé.. Dans la danse en avoir dans l'fute et. Shooter pour buter leur putain de défense...

Refrain
Ce monde est ainsi fait, mais s'il faut s'y faire
Autant kiffer, se défaire de ses liens en fer
Etouffer l'enfer et j'ai tout fait
J'ai plus le temps de m'en faire
Pleurer sur mon sort en clair
J'ai bouffé le tonnerre
Ma bouche recrache l'éclair

Calbo
Ce qu'ils veulent c'est qu'on se barre en couille. Ce qu'ils veulent. C'est nous voir seuls, entre quatre planches. Sur la gueule un linceul. Ils veulent qu'on flanche, penche du mauvais côté. Ce qu'ils veulent c'est nous voir à genoux. Péter les plombs, qu'on se flingue entre nous. Ce qu'ils veulent, c'est nous voir vils sans cervelle. Cerbères en ville. Nous voir serviles, ignorants et dociles. Observe ils veulent, briser nos rêves. briser la lampe. Dans la nuit où le malin campe. T'a mis tout seul le canon sur ta tempe. Je trempe, mon bic dans le poison. Ca fait du rap mortel. à foison. Nique leurs blasons, rage immortelle ma technique écrasons. Mes phrases embrasent le beat. Nos phases invitent à foutre le boxon. Pour tous ceux qui à notre époque sont grillés, nous boxons. Avec les mots au box. des accusés faut rusé. Jouer les martyrs, grisés, c'est usé. Faut user de sa tête
comme d'un uzi, oser fusilier. Pour qu'on bousille. Leur vie, assez amusé la galerie, abusé. De trop de beaux discours, c'est bon, on a déjà tout dit. On sait qu'on court toujours après des miettes dans nos beaux taudis. il y a Beaucoup trop de couteaux, coups bas dans nos textes. Ca coûte aux coupes au carrés, afros, zéra, degran ou
courtaud. De rentrer dans des délires, d'élire de nouveaux champions. Le choix ne t'a pas été donné. Bienvenue au 6ème chaudron.

Refrain

Lino
Je suis la voix des malheurs sans voix, dans c'trou à rat. Un chearra d'micro, et j'mets à l'heure les accros. MC 24 carats. A cran les crocs acérés, j'évite les accros. voir grand et penser grand. Opérer en synchro. On mise gros, on cuit pour rabzas et négros. Blancs, jaunes et gris on est trop à être yégri. Donc j'écris la métropole. Et crie vengeance pour ceux qui ont garni la rubrique nécrologique. Mes rimes sont coupées à la nitro. On m'dit qu'c'est rétro, de parler d'unité dans l'rap parait-il. Imiter les cainris, jouer les tarés paraît plus facile. Je sais d'où je viens, je sais qui m'en veut. Je sais qu'le bien est plus difficile à faire que le mal dans leur jeu. La connerie, c'est comme le feu. faut l'étouffer, avant qu'elle nous consume. Je lâche une bombe et j'assume. Les dégâts, exhume la hache, fume le beat, ça va saigner! Les derniers seront les premiers à régner.

Refrain

Ärsenic Vers le haut Quelques Gouttes Suffisent... Quelques Gouttes Suffisent...

Lino
Je deale mes crimes au kilo coupés sur le bloc. Choc hostile comme un glock. Au stylo distille avec style au micro la rage dans les blocs. Claque les bloodclot / Mate le beat, l'éclate à coups d'lattes. Atmosphères suspectes et lignes plates. Ce morceau va faire date. Mate la technique et les stigmates sur les mecs. J'nique batte au poing ça s'gâte dans mon coin. J'tâ-te le terrain. (gat) Vocal L.I.N.O.. C.A.L.B.O. Local fléau. Focalise l'attention sur le poison dans l'bocal. Guette le sultan j'ai plus l'temps. J'exporte mon culte en territoire ennemi. Pour les beaufs c'est insultant. Je gerbe du verbe mutant. Acerbe luttant. Parmi la mauvaise herbe. Débute en rimes brutes et en débi-tant sec. Depuis l'temps qu'on discute. J't'en balan-ce un chouïa, un truc. Protège ta nuque quand j'éduque mes Khouyas. Un bête de beat lourd comme Boo-Ya. Impec. un Shure SM58 pour la guérilla on fourre. Scarlas doués. Dieu loué. Voué à ma cause. Un seul souhait faire échouer leurs plans le fouet. Claque ton clan claque des "seufs". Un black neuf milli, un clic-clac. Une flaque. Ta clique en simili craque. Braque les spots billy sur moi et mes potes. Illico raque pour mes tracks, mes délits. Black machiavélique mac. Lino attaque. Allume un cierge pour ses ennemis. Les vrais amis s'font rares comme les pucelles Rue St-Denis.
J'rap mon calvaire. Du bon côté du revolver et vole vers les sommets survolé la Métropole. Vers nucléaires versés à la manière du verseau. Les flammes forment un cerceau. Chez nous les tombes sont plus nom-breuses que les berceaux. Versatiles averses. Style du reptile sur version. Crée le doute dans les esprits et laisse des silhouettes à la craie. Je lutte contre mes mauvais penchants. T'es dans l'champ du viseur. Du sabre le côté tranchant. Le briseur d'os, le gosse cos-mique. La rime atroce micro big boss Lino bosse et brosse le portrait. Féroce du mec frustre qui erre. Du jeune en colère qui veut des queschè avec autant d'zé-ros qu'sur ses bulletins scolaires. Je n'tolère plus. Accepte le challenge range ta merde et dans les molaires mange mon bouquet d'phalanges. En l'air, lève ton bras et roule ton bedo. Jeune fille roule ton bonda. Seconde après seconde j'nédo. Monte mon credo. Ondes de chocs, rimes profondes j'plaide au. Micro pour les mecs qui inondes les halls. J'nédo l'ex--Gaulle flippe quand j'parle de révolte. Arsernik pour tous mes frères dans l'coltard j'augmente les volts.

Calbo
Recrache mon art et làche tout tu gâches mes mots. Lâche arrache-toi minot. Crache ou paie cash. Mon flow clash. Les faux se cachent et matent les dégâts causés de loin. Mâche mes refrains se gouachent sur mes lyrics. Apaches hache en main se fâchent en vain. Bâche posée le poison revient doser causer. exploser. imposer. Une toute nouvelle façon de se poser. Arroser les foules. Rosser le porc à l'ail. Bosser à deux en poser encore plus fort toujours oser. Mes contacts secteur attaque. S'éclatent en sous-sol claque. Plaque en plein vol au black traque l'envol épate opaque. Un bloc un tank un bunker le temple au top. Un rock pour l'état un et dans l'état une étape choc. Du tac au tac sang pour sang cesser de se bluf-fer. Remettre à neuf et gaffer présenter ses sefé. Rafler tout les mérites je mérite ma gloire mon zénith. Hérite de la fougue des anciens irrite le front quand je milite débite. Mes vers et médite. Profite du Ä qui m'édite. Calbo agite la peste en costela que personne ne l'évite. Jeune homme lève toi, bats-toi ne reste pas trop retrait. On est tous soces dans la galère après rien que des tetrés. Gars ca se gâte et. 98 tout éclater. secteur Ä maqué le H.I.P. H.O.P. va craquer. Braquez un big zoom sur le pegrou qui monte et voit un gars à la hauteur c'est rare comme une pute à son compte.

Ärsenic Vers le haut Chrysanthèmes Quelques Gouttes Suffisent...

Lino
Je verse un peu d'liqueur pour ceux qui nous ont quitté trop tôt. Ceux qui avec la mort se sont frottés ou pris des poteaux. À qui on a ôté la vie, une autodestruction. À ceux qui ont sauté des cases. Brûlé des étapes. Dans mon album photo, j'ai gardé ton sourire les souv'nirs d'été. À en mourir les éclats de rires des tripes, comme si on y était. Courir après des chimères à 20 ans. Amer à 30 ou plus, fier d'être un mouton dans ce bus direction l'cimetiè-re. A quoi ça tient la vie à rien. Tu demandais rien à per-sonne, Tu passais ton ch'min. T'as crevé comme un chien, le poumon perforé. Demain le parisien titre un autre fait divers. Des litres de sang des jeunes éclatent les vitres. Dis-moi comment c'est là-haut. À part qu'y à plus d'bon shit. Tous à poil aucun risque d'attraper une bronchite. Putain j'ai mal, ça nique mon sens de l'humour. Autour de nous rien que d'la mort mon frère alors parlons d'amour. Elle avait la beauté du diable un corps de déesse fiable. Il a baissé sa garde pour une partie d'fesses sur la table. Le désir était l'plus fort cousin, elle jetait des sorts. (un tendre) moment d'faiblesse, et c'est sa chienne de vie qui part en cendres. Ça blesse. Mais le ciel peut attendre, j'veux kîffer la vie avant de rendre la mienne. Apprendre qu'on ne vit qu'une putain d'fois ici-bas. Faut s'rendre à l'évidence l'espoir c'est comme entendre son cœur qui bat.

Refrain
Ca tient à rien la vie
La mort demande jamais ton avis
Elle ravit ton corps
Encore des larmes et du sang sur le parvis
Pour tous le même sort, le diable est ravi
Ça tient à rien la vie, ça tient à rien la vie,
Ça tient à rien.

Calbo
J'ai perdu beaucoup de temps à traîner. À m'faire engrener. Par la misère freiner. Par la spirale entraîner dans des plans foireux. J'ai drainé. La poisse. Mené une vie nocturne effrénée. J'ai prôné de beaux discours. Déconné partout dégainé. Rengainer ma fougue pour moi n'a pas été facile. Mais j'ai gagné mon deal avec la vie. Maintenant les barres s'empilent. La ville m'appar-tient, je pèse, autour de moi je fais le bien. Je tiens de beaux discours, soutiens l'aveugle la veuve et l'orphelin. J'ai beaucoup changé, je me suis rangé, évite le danger. Plus de facilité à comprendre les gens, donner. Quand j'ai quelque chose à faire, j'y vais à pied. Je suis res-pecté. Je n'peux m'en aller, malgré les bruits qu'il y a dans cette allée. Pourquoi je ne la traverserais pas même si ces gars sont armés. Je les connais tous, ils sont encore en train de déconner. Dégommer des pigeons avec de putains de gros flingues chromés. C'est ma racaille, c'est mon bitume gars, c'est mon tromé. Je passe mon chemin, mais plus loin mes pas s'alourdis-sent. Mes forces me quittent des milliers de spasmes m'envahissent. Mon cœur s'est tu, mon corps abrite une balle perdue, je suis partout, têtu, Pourquoi je suis passé dans cette rue? La mort m'a fauché, j'entends la carava-ne s'approcher. Je veux m'accrocher, mais c'est trop tard le diable m'a coché. Je suis parti, putain je m'y attendais pas, je n'étais pas préparé. Mes erreurs pas encore réparées. Pour moi c'est fini, terminé, les beaux gestes, les conneries. Et si tu veux mon avis, ça tient à rien la vie

Refrain

Lino
Funérailles oraison funèbre horizon flou et ténèbres fous. On perd la raison, on déraille et célèbre le mal,. Une saison blanche et sèche, une maison d'la douleur. Une mèche allumée, un malheur une vision couleur sang. A 100 pour cent innocent. Brimés monde crado phile sado hostile aux ados. La mort un eldorado file en radeau. Loin des villes en flammes noce de feu. La mariée est en noir. Et on confie son âme à Dieu le soir. Ça tient à rien la vie la mort demande jamais ton avis. Elle ravit ton corps. Ça ravit le fossoyeur avis. À qui a envie d'embrasser l'parvis. Trépasser passer de l'autre coté où le malin sévit, sévit. A vie tu gardes les blessures quand part un être cher. C'est sur le sang, ça coûte cher. Et j'en ai plein sur mon vêt-sur. Un rien peut faire basculer l'château d'cartes. Les douilles partent dans les ghettos. Les quartiers partent en couilles écarte les mythos. Ça fout l'dawa tôt. Plus de soucis à présent. Deux fois plus endurcis. Les assassins ont 15 ans en sursis, ici rien n'adoucit les peines. La haine pousse comme les tombes la vie est une chienne.

Ärsenic Vers le haut Partout la même Quelques Gouttes Suffisent...

Lino
Partout les mêmes clichés. Même quartiers chauds. Le même shit dans les chaussettes. Les mêmes fachos. Les mêmes chiens sans laisse. Les mêmes chiennes. Les mêmes miches grillées. Les mêmes H.L.M. Le même amour pour le cash. Les mêmes lâches. Les mêmes pompes qui lynchent. Cache ton roro. Ici on arrache les chaînes. Zorro en képi traîne partout les mêmes jeux immoraux. J'crache mes poumons. Lâche tout mon blé dans la frime les polos. Réflexe d'alcoolo. Perds pas la main en solo. J'déprime et mes rimes collent au béton comme le crime à la peau des scarlas. Gent-ar et goumé victimes le respect passe par là. Les mêmes gars louches. Les mêmes regards louches. La même souche. Les mêmes mots dans la bouche. Même pushka. On touche les mêmes biftons sales. Douche froide. Les mêmes murs crades. La même merde qu'on brade. Les mêmes bronzés sur la touche. Les mêmes peines. Les mêmes peines de prison même raisons d'craquer. Les mêmes scènes de gosses traqués. Le même horizon. Les paternels qui suent. Les remés déçues. Mêmes joies mêmes rêves. Les mêmes soces. Les mêmes reçus à la fac. Les autres à la bac. Les mêmes cul-de-sacs. Les mêmes qu'on braque. Les mêmes faux-culs. Les mêmes boeufs cocus. Les mêmes flics au cul. La même odeur de géman. Le même vécu, le ciment. Chaque foutu ghetto à son propre emblème. Mais tous les quartiers ont le même problème.

Refrain
De l'est à l'ouest, du sud au nord
Le même dégout, le même décor
Tous autour de la même peine,
L'espoir de rouler sur l'or
Pouvoir s'évader de cette réalité,
Les souffrances sont les mêmes dans les cités.

Ärsenic Vers le haut Une affaire de famille Quelques Gouttes Suffisent...

Lino
Tu sais qu'on prend des risques sur ce disque au micro. On pose notre discours sur beat disco miss pointe chez ton disquaire. Puisqu'au fond on veut tous per-cer le plafond. J'fouts d'la forme dans mon fond. Mate c'que mes scarlas font, et si ça t'parle à fond fous ta radio et dit aux gosses fous qu'il faut foncer pour ses idéaux. Epoque silicone. J'sais plus à quel saint m'vouer sur qui compter. Quand j'coule ma clique, ma seule bouée.

Calbo
Ma famille c'est mes soces en assoce pour tout dégom-mer.gommer.Grosse arnaque, gosse paumée. Venu pour trôner le biz du siècle, le casse de la décennie. L'occase saisie, l'essai mis l'affaire qui roule pour l'état leucémie. La roue a tourné c'est ma tournée nétour avec nous. Cours avec ton verre trinquer visnétour, la journée, la nuit on fff, on crrrr, des crânes, tchichi des veaucers, des boulots, déboulons sur Paname déroulons tout ce que nous voulons

Gynéco
Rime dégelasse des histoires de slache, sous flash. J't'en donne pendant deux heures gratuites au Bash. Tu donnes des styles pour poser sur ma compile. Tu joues l'hostile mais y'a pas de zoulettes viriles. Rendons le verbe à ceux qui cognent dur. Au-delà des mots on fera toute la sale besogne. J'peux pas men-tir aux jeunes. Leur dire que j'ai des guns. J'veux pas non plus qu'ils pensent qu'on peut s'en sortir seul. Calmes, posés, les miens en veulent. Violent dans tes raps écarte-toi idiot et ferme ta gueule. Y'a pas d'gangsters dans les studios y'a qu'des grandes gueules. il me manque une phase en eule eule eule.

C'est une affaire, une affaire de famille, C'est une affaire, une affaire de famille.

Gynéco
Fonder une famille car c'est tout ce qu'on a Viens dans ma famille et tu n'te f'ra plus jamais kéarna. Tous on veut quéma la musique le cinéma. Tous on a trimé pour sortir de ce putain de coma. Ta fête pue la défai-te, c'est la victoire d'avance. Mais au final à trois on pète ton équipe de France. Un coffee shop, une casse, pour mon cap, madame. J'cottise pour ma retraite à Amsterdam. On monte tellement haut qu'on pourra plus redescendre. On monte, on monte et t'essayes de nous descendre. Je sais qui sont les traîtres. On sait qui nous respecte. Je sais c'que me réserve l'avenir les armes sont prêtes.

Calbo
C'est une affaire à faire en louzdé lourdés. Les louzes défoncés. Rien qu'du lourd des vrais loups. Derrière une louve prête à tout nettoyer jusqu'au bout. Il faut qu'ça brille chez nous on chéla rien, on préfère laver notre linge en famille.

Lino
Nettoyer l'secteur. J'crache ma vision vue d'l'intérieur. J'pose une bombe une spéciale pour ton postérieur. Ma tronche en poster style austère. Et personne bronche on explose ta soirée mes soces moi et mon verre de punch. Et si on mise c'est pour rectifier les erreurs commises. Mon rap guide les lascars comme Moïse sur la terme promise. La mouise ça renforce les liens et quand la musique sonne. Partout les groupies font péter l'standard sur nos Ericsson. Du succès on a les clefs mon clan maque les réseaux sur beat musclé. Lyrics vif à la Cassius Clay, à vif kiffe mon riff pète jusqu'en Haute-Volta. Pose ton colt, bouge ton cul et swingue comme Travolta. J'en place une pour les miens car la famille y'a qu'ça qui compte. J'en fais mon affaire et à la surface ma clique remonte.

Calbo
Que tous les lascars se bougent que toutes les meufs remuent leurs fesses. Que dieu bénisse le mic quand Arsenik est dans la pièce. Acquiesce et danse. Laisse tes rrrr roule avec mon secteur. Allume tes feux craque l'allumette. Fais feu sur le pera. Affaire de millefa. Te mouille pas là-dedans évite ça brille. Pas la peine de t'faire remarquer gicle de là mec te grille. Pas te mêle pas de ça. Laisse-nous foutre le souk. On va changer le pera, le disco même en foutre au zouk. Arsenik Doc Gynéco ça part en vrille brille les quilles tombent. On s'en bat c'est une affaire de famille.

C'est une affaire, une affaire de famille, C'est une affaire, une affaire de famille.

Ärsenic Vers le haut Une saison blanche et sèche Quelques Gouttes Suffisent...

Lino
J'débarque où le porc règne en monarque,
Laisse des marques, embarque,
Un maximum de haine pour les émules de Jeanne d'Arc.
Marque le coup, assène, remarque et coups déplacés,
Souffle sur la flamme lassé, par l'infâme, le passé.
Lino s'exclame, bien placé dans la mêlée,
Des flics trop zélés, des CRS qui défoncent des églises.
La mise à mort emmelés, dans les discours j'remets les pendules à l'heure.
Accours m'en mêler, et frappe du poing pour les sourds.
On va pendre haut et court tous ces félés,
Je suis l'usuel suspect qu'on désigne, celui qu'on assigne,
Ou qu'on saigne quand ils abusent de leurs insignes.
À la mauvaise enseigne, je suis logé,
Comme une balle logée dans mon crâne, ma rage a son apogée.
J'entend parler de hiérarchie dans les races, et de rejet,
Les traces d'une époque maudite refont surface.
Et les projets pour une France plus propre affluent.
Des taf y'en a plus, on a pointé le doigt sur tout ce qui est mat et crépu.
Je deviens nègre marron et tout mon talent je déploie,
Car A.N.P.E signifie Aucun Nègre Pour l'Emploi.
Le poids des mots, le choc des images, mon disque cause des dommages,
J'pose même des hommages, au pays du fromage.
J'viens et je préviens, tous des chiens, j'ai plus d'freins,
J'rappe pour les miens, fumez les tous, et Dieu reconnaîtra les siens.

Refrain
Je pose mon viseur sur une cible anti nègres et rabzas,
Pour montrer aux aveugles et dire aux sourds, engrène la razzia,
Allume la mèche, et souffle sur la flamme qui monte en flèche,
Elle crame Paname pour une nouvelle saison blanche et sèche.

Calbo
Le droit chemin ou la fraude, et quand le dilemme rôde
Dans mon esprit, c'est comme choisi entre la pierre et l'émeraude.
L'haut de la vie, l'ebène enfer, ébene de ma peau pousse un manque,
De veines apocalypses sur scène, Paris en pleine éclipse.
Haine des autres et peur du voisin, du flic et si t'en croise un,
Tout se complique, surtout si tu vis du bizness.
Quand pas un seul débouché se pointe à l'horizon,
La raison ils perdent en prison, ici la merde elle pousse sur les arbres,
Et à présent je pose mon viseur sur une cible anti nègres et rabzas.
Souffle sur la flamme et vatsa, faut pas que tu rates ça.
Regarde, ça bouge pas assez, ça se couche gars,
Tous tassés quand le porc vomit ses phrases bien placés.
Alors cherche pas à répondre à coup de procès bidons,
On va procéder autrement, cruement se farcir le jambon.
"La France aux francais" ça a le mérite d'être franc, c'est sûr,
Ca s'affiche sur les murs, et du sang sur les mains.
Et la censure sera pour moi, pour le texte explicite que j'viens d'écrire,
Ici on t'insulte avec un regard, on te baise avec un sourire.
C'est la merde, ils veulent que je rentre à la maison,
Ma bloquer en prison car blanche et sèche est la prison.
Ma rancoeur a des raisons que ton coeur ne soupconne même pas,
Je pose pour les nègres et les rabzas, impose la razzia,
Préviens avant les secousses, revient à la rescousse
Comme un coup d'surin, fumez les tous et Dieu reconnaîtra les siens.

Refrain

Lino et Calbo
Une saison blanche et sèche, mèche allumée,
Lèche botte à Lucifer, empêche moi d'm'etouffer.
Je prèche pas, je nique les mots, je crèche au 6eme chaudron,
Cherche à brèches, écrase le goudron.
Et si je pèche, que Dieu me pardonne. Je laisse parler la poudre,
On vient en découdre avec les fidèles du grand dragon.
Les dissoudres dans un flow de mots acides,
Répondre aux homicides, et l'armaguedon approche.
Pour qui-conque crois que je dramatise,
Brise le silence, la flamme tricolore est le feu qui m'attise,
Emprise totale sur la capitale, comme une hécatombe,
La France est comme la rose qui perd ses pétales,
Et moi je perd les pédales, j'ai le rôle du foutu immigré.
Celui à qui on attribue des tares, même dans son pédigrée.
Les degrés montent, et je n'ai plus de regrets,
Dans ma bouche que des insultes envers leurs mères ils veulent me voir intégré.
J'pose encore une fois la sentence avant le refrain:
Fumez les tous, et Dieu reconnaîtra les siens...

Refrain

Ärsenic Vers le haut Ils m'appellent Quelques Gouttes Suffisent...

(tch tch)ouais,(tch tch)ouais
Ils m'apellent dealer de crack, braqueur de banques
le black, l'arracheur de sac en manque
le mac, le fiché à la Bac
le sale maccaque qui veut des bleus à black
à chaque embrouille ou attaque
la trouille j'te flanque, Jack planque toi
Ils m'apellent bombe à clous sans faf
le mec fou d'gaffe, ça baffe sec
la peau en deuil couleur obsèque
le fou,le nec plus ultra dans l'viol, le vol

ils m'apellent sida, homicide en série
déchiré à l'alcool
Ils m'apellent colonie sujet à la cage à haut nid
Ils m'apellent rage tonitruante mauvais garçon comme tony
l'exclu d'la chapelle
le numero des crews
le scalpel sur ton cou
le tout juste bon à garnir un trou
Ils m'apellent menace et danger,
grillé comme la craie sur l'ardoise
un fantasme pour bourgeoise
l'etranger qu'on toise de travers
le sale type rangé
dans l'genre ennemi public
le cerbère et sa putain d'clique
tueur de flics

Ils m'apellent racaille un bas en nylon sur la tête
elles m'apellent marteau pilon la grosse bête
mon filon le rap sec pour fout' le souk
mec ils m'apellent félon nique les ploucs secs
tu connais son prénom
On m'as dit Lino ta rime est brutale elle cogne dure
c'est vital pour mes rouyas en rogne
un chouya sans vergogne je m'étale
hold up mental vérité
on rencontre parfois son destin
sur les chemins qu'on a pris pour l'éviter
on m'as dit Paris c'est terre promise
terre d'accueil austère
ma peau en deuil ici est damné comme le ministère
on m'as dit canalise ta haine et analyse avant d'accuser
j'analyse et vois qu'y'as des bronzés qu'on a brisé
on m'as dit oublie les pharaons car faut s'intégrer
longue vie au caméléon j'suis aigri donc j'nique napoléon et mégret
ici c'est gris l'été y pleut les gens aigris
de m'voir péter un plomb
le diable est camouflé en bleu

On m'as dit oublie l'esclavage
mais j'ai la haine comme Kassovitz
on demande pas aux juifs d'oublier Auschwitz
on m'as dit il te faut des diplomes
alors j'suis allé à cole-l'é
pour éviter d'finir dans l'cole-al comme les
refrés collés au bitume
j'ai eu les diplomes mais toujours pas d'taffe
alors j'me fous dans l'rap et tire des taffes sur les cones
mes fafs sous controle
la zone est incontrolable
l'hexagone niqué la faune
prie un foutu tué en metal jaune
les roués se tirent dessus
se plantent pour du tissu
où t'as planqué l'issu
quel solution pour tout ces gars issus des blocks
et tout ceux qui suent en bloc se moquent
de l'issue du combat comme un choc
un mauvais coup d'ton-ba à ton insu
froc ras les couilles
et une casquette visée sur mon crane
j'esquive la fouille et les C M sur le macadam
souille paname un terrain miné
gramme de coke en stock
craque loques surinées
uriner sur l'école
beaux blocks ruinés
et quand l'ghetto c'est comme au ciné
badauds à la dérive
la devise de la france calcinée
arabes dans la seine, groupe de rap en justice
larcen, obstiné, mon secteur hisse un nouveau sacrifice
ouais 6 6 6, 8.6 système de merde fiston
c'est la merde et tu le sais on est tous sur la liste
on joue en équilibre sur le fil du rasoir
c'est comme à la roulette
mais y'as plus d'une foutue bastos dans le réservoir
pour Marianne toutes les cités sont des fardeaux
ouais ouais nous on bousille les hirondelles
j'emmerde Brigitte Bardot
la France aux bronzés
mon rap est un constat arrogant dans mes textes
mais c'est cette chienne de vie qui veut ça

Ärsenic Vers le haut Un monde parfait Quelques Gouttes Suffisent...

Calbo
J'aurais très bien pu te dire que je suis né avec ce talent,
Balancer d'innombrables raisons tordues, tchatche ou autres arguments.
Mais voilà, celui que tu voit là, doit la majeure partie de son succès
À l'excès de taf, à son concept: mec jamais vexé.
Compléxé par rien du tout, on s'est dit: on nique tout,
Calbo, lino en croisade, tu bouges ou t'es avec nous.
On était une trentaine au départ, 10 à l'arrivée,
Avisé par les autorités de ne jamais y arriver.
C'est comme ca qu'on forge un homme dans les quartiers chauds,
Ce qui est infaisable, devient faisable quand tu me tournes le dos.
Le chemin vers le succès, j'ai su qu'c'était quelque chose de possible,
Ce luxe n'était pas reservé, pour nous pas impossible.
Et vu qu'c'était un art où on se démerdait pas trop mal,
On est entré balancer queques balles.
Boxer les mots intoxiqués par mon flow, les soces du chaudron,
Calbo a fait ses premiers, gars, sur le goudron.
Je rappe mon vice puis glisse sur le macadam et tisse
Des intrigues sur mes cahiers, crée l'école du tournevis.
Vice en poche, hisse la banière,
Fauche à tout bout de champ, coche tout.
Approche de la majorité, mais je m'accroche,
Quand tout le monde reste yégri, quand tout le monde fuit aigri,
Quand toutes les técis sombrent dans l'ennui c'est là que je nuis.
Enfin un jour on crée l'Arsenik, inonde les ondes, débloque les blocs en briques.
J'oublierais jamais ceux qui m'ont aidé ou supporter,
Car on se retrouve souvent seul quand on arrive enfin au sommet.

Refrain
La route est dure, elle est sinueuse, la route est pleine d'embuches,
Elle n'est pas sûre, elle est tortueuse, alors des fois je trébuche.
Mais vaille que vaille je vais de l'avant, Arsenik trace ta route lâche pas ton plan.

Lino
J'te cause avec mon coeur et mes tripes, pose pour mes soces,
Ceux qui partagent et partageaient mes trips, les roses et les moins roses.
Un clip, dans ma tête ma prose glisse sur les ondes
À l'affiche ma gueule, et plus mes disques abondent, et plus j'connais de monde.
J'ai passé le clair de mon temps à flaire, à trainer dans la merde,
Freiné, dans un trou noir entrainé.
Une guerre avec moi-même me pousse à être un battant,
Fini d'être un assisté, le mec qui attend.
C'est clair, ce monde est à moi, ainsi que tout ce qui s'y trouve,
Je lève la tête, prouve aux sceptiques que je peux faire du fric avec mon groove.
Trouver l'issue, la sortie, le bout du tunnel,
j'voulais voler, mais difficile de planer avec une aile.
La vie ca tient à rien et je l'ai appris à mes dépends,
Le bien plus difficile à faire que le mal dans ce nid de serpents.
Retiens mes lyrics, mes mots plus forts qu'un coup de gun,
Jeune couteau mal aiguisé, revenu avisé mec. Le fun,
La paix l'unité manque, le respect s'perd,
Blasés, beaucoup sont morts au combat et le reste espèrent.
Espèrent un monde meilleur, noyés sous les soucis,
J'ai appris que la science dans la rue c'est de savoir prendre les raccourcis.
Et j'goume sur ce boum boum, tchak, zoom sur les zups et les zacs,
Mon rap est comme un dum dum, claque chaque boom, chaque soirée
Un effet boomerang, mon gang est paré, au bing bang le show est carré.

Refrain

JANIK
Les temps sont durs ne me demande pas de quoi demain sera fait,
La vie n'est pas un conte de fées, ca je le sais,
Dédicace à ceux qui disent lire l'avenir dans les boules de cristal,
Dans les mares de café, Dieu seul sait, car le monde entier c'est lui qui l'a fait.
Dedans l'homme et la femme, en dernier il a placé,
Mais l'homme c'est l'homme, il n'en a jamais assez.
Personne du créateur ne peut se passer.

Refrain

JANIK
Dis leur seulement, Calbo et Lino,
Dites ce qu'il faut,
La route est dure, la route est pleines d'embûches,
La route est dure, elle est sinueuse gars.
La route est dure, elle est sinueuse,
Elle n'est pas sure, elle est tortueuse,
Mais vaille que vaille, je vais de l'avant, Arsenik.

Refrain

Ärsenic Vers le haut La rue t'observe Quelques Gouttes Suffisent...

Calbo
La rue t'observe, elle t'a à l'oeil, la merde en poche,
La haine accroché à mon froc, je m'en suis allé à coups de pioche.
Sur la yeufeu, Calbo partit s'installer au summum,
La où ceux qui marchent debout perdent la tête en quête de flouze,
Fêtes, arnaques sur la compète, emplettes,
Enquêter sur tout c'qui rapporte, fonceder des portes,
Apporter du changement, putain, il faut que je téléporte.
Mais salopard de tout, partout on va s'infiltrer,
Filtrer les entrées, on s'en bat, nous péter les vitrés,
Et ploger dans le luxe, baigner dans le pèze,
J'entends déjà les cravates se dire:" celui là on l'baise."
Ouais, je sais que ca va partir en boule, j'me connais,
La rue m'observe, elle me dit:" hé gars, pas déconner!"
Je sais d'où je viens, je sais de qui je tiens,
Pourquoi je viens foutre la demer dans tes patelins.
Pas d'la demi-mesure, mes negros ont les crocs,
Évite de voir en moi, un soce te dire: "ce mec là, je le néco".
J'ai pas le droit à l'erreur, la rue me voit,
Je ne peux pas me cacher dans l'ignorance,
L'oubli, j'ai pas le droit, pas le choix, le bitume me colle à la peau,
Je le défendrais jusqu'à la mort, comme l'homme de Fort Alamo.
Il ma à l'oeil le salaud, toute ma vie il conserve,
Je ne peux pas partir en test, bordel où que j'aille, la rue m'observe.

Lino
J'ai pas attendu les années pour grandir,
Brandir mon poing et dire aux profs d'aller s'faire... ça va sans dire.
Bondir sur les occases dans tous les sales coups,
L'état en a ral le cul et moi je kiffe mon rôle de sale con.
Rien à perdre, tout à y gagner,
J'ai tellement dormi sur le gravier que je peux pas aller plus bas.
J'suis taillé pour le combat, j'dois satisfaire toutes mes envies,
Tu sais l'amour ca tue, la haine ca maintient en vie.
On nous a pas laissé l'choix, alors on gruge,
Tant pis si on échoue le monde est ainsi fait, c'est ce que j'ai dit au juge.
On s'y fait à la longue, et si la chance nous boude, faut jouer du coude,
Foncer pour pas crever dans un fast-food.
C'est vrai j'suis mal vu, alors j'porte la cagoule,
Au guichet j'voulais changer le monde, mais c'est lui qui m'a changé.
Aguiché, regarde où tout ce bordel me pousse,
J'ai fini à poil, un flash sur la gueule, de l'encre sur mes pouces.
Des paquets d'années à l'ombre, ca fait réfléchir,
Il m'a fallut 3 piges dans c'trou pour voir mes genoux fléchir.
Maintenant quand j'morfle, c'est au grand barbu que je m'adresse,
Qu'il me pardonne toutes mes maladresses; tous à la même adresse,
Quand on revient d'là bas, j'ai fait mon temps ici,
J'sais même plus pourquoi on s'bat.
J'veux passer à autre chose, j'en ai marre de cavaler,
Avaler les pissenlits par la racine, et me laisser aller.
La zone assassine, et j'suis plus zen qu'avant, j'perd mes réflexes,
Oublie les règles, ne jamais tourner l'dos au vent et à ses soces.
Toujours rester à l'affût pour esquiver la fosse,
Les coups d'sifus, y'a trop d'raffût dans mon crâne, c'est confus, j'traîne mon spleen,
Tandis que dehors ces jeunes mecs niquent tous la discipline.
Putain, j'veux me poser, mais y'a pas moyen,
J'suis trop exposé à l'asphalte, la faim qui justifie les moyens.
Mon passé m'colle aux miches, les mioches veulent tester la légende,
La rue m'observe et j'me demande, ce sera eux ou moi?
C'est l'éternel cercle, l'éternel cycle,
Ils ont fait exploser le couvercle.
Chasse le naturel, il revient au galop,
J'ai perdu mes galons, mais je charge le rookie mégalo.
La lame au poing, les larmes aux yeux, le drame...
La rue m'observe, j'ai pris la perpèt' sur son macadam.