Booba
Temps mort

1. Temps mort (2'26)
2. Indépendants (3'53)
3. Ecoute bien (4'32)
4. Ma définition (3'36)
5. Jusqu'ici tout va bien (4'48)
6. Repose en paix (2'52)
7. Le bitume avec une plume (4'44)

  8. Animals (4'36)
  
9. Sans ratures (4'32)
10. 100-8 zoo (6'42)
11. On m'a dit (4'15)
12. Nouvelle école (4'15)
13. De mauvaise augure (3'34)
14. Strass et paillettes (4'49)

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Booba Vers le haut Temps mort Temps mort

B.O,100-8 Zoo, B2O, Khro, Check, injection

Une putain d’époque mon pote, ici y faut des putains d’dorseaux , un putain d’morceau
et tous les blocs ont leurs glocks sous les doudounes, poc poc , Boulogne mon putain d’dôme
shouf , un putain d’homme singe, un putain d’gun et un chauve,
un putain d’ oinj , enlève ta putain d’lingerie
venu pour tout baiser et les keuchs , c’est pas un euj
moi j’suis pas inscrit à leur putain d’électorat,
mon putain d’quartier une balle dans l’thorax c’est c’que t’auras.
Sans ma putain d’weed, j’aurai pas l’style que t’entends,
tricher pour être riche avant 30 piges
tonton écoute mon herbe, mes nerfs et mon son, putain d’merde
9.2. moi j’kick , relâche ma haine chienne
Putain d’crew , cous’, douze putains d’rounds , 100-8 Zoo you know mon putain d’92
Alors j’demande un temps mort parce qu’on s’fait niquer au score,
un flow d’porc j’suis là pour ouvrir d’autres portes.
Booba , 45

Refrain (x2)
Rien n’a changé à part l’change , j’demande un temps mort
C’est malheureux je reviens c’est dangereux ; écoute, écoute ça
Écoute un peu ma banlieue
Temps mort, temps mort
Encore nous, c’est dangereux.

 
Booba Vers le haut Indépendants Temps mort

Donne moi mon cash khro, despee donne moi mon cash khro , vite donne moi mon cash khro

Y’a la vie, ses bons côtés, moi j’suis sur l’autre berge boy,
j’suis en écoute à la Fnac et chez les R.G
Danger parc’que j’l’ai fait en indé , j’m’en bats la race de rentrer aux Bains, négro j’suis blindé.
ODD dès le début, mes conflits parentals dans le cartable, c’est l’ E.P.O qu’on donne aux bébés.
Et dans le cartel on peut mourir wanted , criblés de balles, mais crédibles pour que tu t’rappelles
Ma clique, pour elle que j’m’applique , et si j’hésite c’est qu’une boulette bloque l’automatique.
J’ai bu la Seine et tous ses cadavres.
Petit t’as les nouvelles Air Max fais pas d’garot avec les lacets.
Pour eux, si t’es Black, d’une cité ou d’une baraque, t’iras pas loin,
C’est vend du crack ou tire à trois points.
J’ai vu l’passé kidnapper l’avenir, le présent sucer des bites et tous mes négros sur un navire.

Ah ouais ! Tu parles comme ça ?!
Alors avec une entaille dans les entrailles ahrtaï , tu pars comme ça.
On l’a fait tout seul, du sous-sol au toit sans boussole, de la caresse au doigt dans l’boul
ça vient de Boulogne, tu vois la fougue dans nos yeux s’lit
nourris aux pes-stu , illicites jusqu’au pe-sli
du biz , autant d’morale qu’ Adebisi
les vrais savent j’ai que mes tripes, mon hip hop et quelques principes.
Tu piges, ça fait 8 piges, et les mythos pèsent crèvent aussitôt, j’remplis les lyricals hôpitaux
Quoi ?! J’ai de la peine quand j’té-ma ce siècle où les rafales de bastos réchauffent le climat.
Tu vois, c’est l’son des you-vois ,  timal , aujourd’hui j’suis àl , hier j’suis mort d’41 balles.
Trop coloré commme un faux scal-pa
Génération Mad Max née dans le magma.

Ici on déjeune avec du shit, on meurt jeune,
mauvais œil, mauvaises ondes planent dans ma zone.
J’ai cru réussir,
on m’a dit qu’mon sous-marin v’nait d’Russie, qu’ici y’avait du R and B d’rue
J’ai b’soin d’un casse-dalle, un clitoris, un pare-balle, trop d’pédés dans l’rap parlent mal
Khro , check mon numéro 9.2
J’fais mal à part ça rien d’neuf que dalle.
On marque toujours des buts, shoot en lucarne, loupe si j’te pardonne, écris les jours d’pleine lune.
Ma tribu s’couche à l’heure où tu taffes,
on est tous sur l’terrain, d’1, vite arrache ton cul des tribunes, 2, vas-y roule un gramme de beu
tu connais ma ville j’ai vu ta plaque au bois d’Boulogne.
Bonhomme, on peut pas s’replier , deux trucs faux chez nous : les puces SFR et les billets.
Envoie les MCs six pieds sous terre.
Quand les lumières s’éteignent, c’est du Wu-Tang
M’ont sous-estimé, temps d’sortir le méchant team, musique et crime pour les centimes.
J’crée l’émeute mon feutre imbibé d’sang , pédé, j’te descends du rouge à lèvres sur la  beut
Et c’est bandant d’être indépendant.

 
Booba Vers le haut Ecoute bien Temps mort

Rapprochez-vous et zoomez,
constatez que c’est plus comme avant, depuis mes ventes et que le rap s’est fait goumer
Des phases de fou depuis qu’mon joint s’est roulé,
que j’ai roté mon poulet roti et recraché deux îlotiers.
Audiophonique  méchoui, si on est riches ?
Ouais ! Puisque nos terres sont pétroles et rubis tu sais qui j’suis
l’ automatic pour ceux qui fuient,
mon putain d’arôme putain la route est longue de Boulogne à Rome,
et j’dois sortir vainqueur d’une défaite,
c’lui qui veut pas passer l’hiver en marcel, c’lui qu’on incarcère,
bête de niquer sa vie sur un coup d’tête
Trop l’font , arrachent leurs croûtes avec un coupe-coupe.
Jette un œil à droite, envoie la purée jusqu’à l’extrême.
C’est leur plancher, Eh négro ! C’est l’heure d’manger
Brûler leur sperme en échantillons, souder leurs chattes
on va pas s’calmer man, ça sert à rien qu’tu jactes.
Crois-en mon expérience, issu d’un peuple averti, c’est B.2.O., j’ai 423 ans.

Refrain
Alors écoute bien Hauts d’Seine département, tu veux stopper mon crew mais tu vas faire comment ?
Alors écoute bien, mon nom stické sur tous les murs du 16 aux Halles, négro t’es sourd ou quoi ? On est àl
Alors écoute bien, un rap insociable, instable ; le son qui fait péter un câble
Alors écoute bien, khro , on r’vient d’loin , écoute bien…

J’aime pas m’battre comme un chiffon,
j’préfère t’abattre car ainsi font les gens d’ma zone, 100-8 Zoo
Les pieds dans l’or jusqu’à la gorge, vote pour emmener les porcs à la morgue,
vite ici c’est mort dites-leur qu’ma race est maudite, hokh
J’ai eu mon trône dans l’trôm j’suis hardcore comme tous ces mots dits.
Casquette baissée dans mon auto, parc’qu ’y contrôlent, accusent à tort,
mon logo, les joueurs d’polo les alligators
Molotov rime avec mairie, poste, pays
Frime sans être boss, je fus un roi sans Z3, un rat sans aide,
en fuite, alors j’m’arrache en Z8 ma race au bled.

Refrain

Mes raps en disent long, mes sapes en teflon.
Gaze ta tête va faire l’amour avec un tesson sur un d’mes sons ;
J.B. dans les tripes, j’suis dans les boîtes, les gifles et dans les chiffres
J’porte le kevlar du llage-vi  ;
pourtant j’pense pas qu’ces clébards m’arrivent à la ch’ville .
À double tranchant, d’la délinquance dans l’chant ,
j’arrive à fond dans les virages, vire dans l’rouge mais civilisé,
né dans une cible, on a coupé mon cordon avec une scie, neuf mois dans un bunker,
le majeur debout, l’daron a craché dans un chargeur.
Mon sachet d’beu , dégrainé pour mieux dégainer les putes chez l’kiné ,  les man en Guinée.
Dangereux phrasé, y’a encore d’la place dans mon casier,
révolution pour l’élocution, M.C. exécution sur mon son de batterie.
Rien à battre, ici c’est rime crime dibiterie.

Refrain

 
Booba Vers le haut Ma définition Temps mort

On y pousse un peu d’travers , skate, BMX puis nique la RATP, tout ça rythmé de rap music ;
ma jeunesse a la couleur des trains, RER C pendant l’trajet j’rêvais de percer, fier d’en être un.
On cultive sa haine anti-flic ou gendarme alors on d’vient des boss du maniement d’armes.
Mon peuple anéanti, temporaire seulement jusqu’à la rébellion de l’Afrique et des Antilles.
C’est 9 ze-dou nous, on est  p’tits , on veut niquer Paris, on connaît rien nous et y’a plein d’trucs à prendre,
et puis t’apprends, vite avec les coups, reviens avec tes couilles, tes potes, frappe avec les coudes.
C’est pousser comme une ortie parmi les roses et y sont trop alors j’appelle mes Khros les ronces.
C’est un état d’esprit ne plie que si les pissenlits j’bouffe .
Ne reçois d’ordre ni des keufs ni des profs.
Haineux, de chez nous vient le mot vénéneux.
La rue conseille, la juge te console souvent.
Drogue douce ou c’est le bug, la rue t’élève et te tue ;
alors laisse-moi tirer qu’j’m’assomme au teuh teuh  ! !
Grillé mais je nie, ici les hyènes ont une insigne, et j’espère qu’c’est pas l’un d’nous qui servira de gnou.
La folie, le sang, la mélancolie, du rap, du fil rouge, des risques et du son, ma définition.

Refrain
J’viens des Hauts d’Seine, Obscène est mon style, mon comportement.
J’suis instable au micro, et dans la rue j’vis n’importe comment.
J’ m’en bats la race sauf des potes, la famille et l’cash
Y faut d’la maille, plein d’sky , y faut qu’j’graille , non ?!
Ecoute, goûte mon flow , fils, car j’ai pas b’soin d’sponsors ,
le rap, mon crew et l’vice , c’est comme ça qu’j’m’en sors.
Connu pour tuer les M.I.C. d’ici à NYC .
Du sang, des risques et du son, ma définition.

Ma définition, j’en veux toujours plus, j’attends pas leur putain d’paye ou leur putain d’bus .
Insoumis! j’fais des sous bêtement parce que j’veux voir c’pays en sous-vêtements.
J’voulais savoir pourquoi l’Afrique vit malement , du CP à la seconde y m’parlent d’la Joconde et des Allemands.
Ici le diable racole, fuit son rodéo, t’attache dans l’hall avec la coke, pisse sur ton auréole.
Delabel , Sony ou Virgin, vous comprenez, mon style n’a pas b’soin d’vigile .
Des plaques et des plaques, si c’porc d’Chirac était black.
J’suis obscur, dors d’un œil comme un missile scud .
J’suis pas le bienvenue, mais j’suis là, reprends c’qu’on m’a enlevé, j’suis venu manger et chier là.
Plongé dans la tourmente quand les fonds manquent,
à force de m’plaindre , j’attends plus l’argent, j’vais l’prendre .
Dérivé trop jeune, j’peux plus redescendre, et j’essaie pas d’être en chien d’janvier à décembre.
Ou j’te fais jouir ou j’te fais mal, c’est très simple, ma définition avec des textes à prendre à 1 degré 5.

Refrain

 
Booba Vers le haut Jusqu'ici tout va bien Temps mort

Je suis pas là pour t’faire un bouss mec, ni faire un boost ,
rien à foutre que tous craignent, j’suis né à 2 km d’où j’traîne ,
lyrical coup d’crosse coup bas, écoute Booba donne-nous la patte on t’arrache tout l’bras .
J’bosse pour mon peuple comme Hi-Fi , terrifie, crois-nous, va dans la rue, vérifie.
Ici les mêmes scènes, même squatt , même shit, les mêmes frites, 2, 3 chiennes et 150 chaînes.
J’suis dans leur mac, mais dans l’coin dangereux Black.
Dangereuses taffes, pas d’blagues gars, dangereux tagga ,
moi j’veux qu’on m’paye moi,
écoute-moi, 6 000 balles pour travailler tout l’mois j’m’en bats les couilles, moi.
Moi, j’suis un rat comme Luciano , degré d’parano rare comme un noir qui joue du piano.
Va dire aux porcs d’alerter les autorités, moi j’suis obligé d’acheter ma liberté.

Refrain
La vie c’est dur mais ici on s’en r’met , plus rien m’étonne jusqu’ici tout va bien.
J’déconne, je sais changer, j’essaie, plus rien m’étonne jusqu’ici tout va bien.
L’or et les tasses fréquentent peu de gens clean, plus rien m’étonne jusqu’ici tout va bien.
Les grosses bastos négro, le crack, l’héroïne, plus rien m’étonne jusqu’ici tout va bien.

Mes négros en ont rien à chier, tous sont fichés,
touche du bois, de l’acier, fume tout, bois de la 16.
Fais de la scène, pas d’zèle , pas là si pas d’zeb
Aucun n’insiste j’combats le 6.6.6.
Tunique treillis kaki, unique MC acquis la rime grâce au crew sinon à qui 92 i,
du son pour mes gens, du plomb dans les jambes, négro, du chrome sur les jantes, j’brille .
J’ai rien vu, rien entendu,
les portes fermées, mon destin est propre à l’ autoprod .
Et si y’a Mala , avec toute la smala, y’a pas d’hasard, c’est qu’tout seul j’y arriverais pas,
j’répète , t’entends pas bien ou quoi ? Plus rien m’étonne jusqu’ici tout va bien.

Refrain

T’inquiète bientôt on s’barre , aux States ou en Tunisie ou autre part, dès qu’y aura d’la thune ici.
Jamais affaibli à New York, El Hadj, Arrach et Billy,
Cognac Alizé beu dans les Phillies et t’as réalisé qu’c’était fini.
Mon crew , c’est pur, violent, bizarre, indéfini,
MCs navrants, niveau trop bas, j’crois qu’j’vais m’mettre à rapper avec le style d’avant.
Dans c’monde j’respecte ceux qui m’y ont mis,
regarde l’état dans quel état on l’a mis, mon ami c’est pas fini donc mets ta tenue verte, marron et beige,
on fait nos dièzes , on s’en bat les couilles, on les baise.
Tout baigne de pisse dans leur toubeï , leur vue baisse et j’vois des couches dans leurs poubelles,
précis , bouteille alcool avec un chiffon, à fond en V6 du whisky dans la vessie,
L.U.N.A.T.I.C. ça sent la té-ci,
la paix ?! Ah, vas-y on fait pas d’manifs ici.

Refrain

Wesh Omar, fini les cauchemars, je vis dans la bulle, dans ma bulle

 
Booba Vers le haut Repose en paix Temps mort

B.O. Banlieue ouest négro, repose en paix, khro , Hauts-de-Seine

J’dois marquer mon territoire, on veut m’empêcher d’pisser .
J’arrive sur toi plus vite que les ragots, mon argot sous un garot ,
derrière des barreaux les poils hérissés,
négro j’vais foutre la merde et j’vais m’barrer  comme au lycée.
Ici y’a qu’une marée et elle est noire foncée,
que le hip hop français repose en paix.
Mesdames messieurs, ici-bas pour représenter,
on roule tous à 200, certains ont pété l’essieu ;
j’ai pas prêté mon style aux salopes,
mon crew au top équipé arch ’ et j’baise les garces avec un artop .
F.A.U.X. , débranche,
pé-sa en noir avec une faux j’contourne les MCs à la craie blanche.
Le résultat d’une blanche et d’un nègre, un coup d’hanche et c’est l’ravin ,
fais pas ton nid sur la branche d’un aigle.
J’ t’ai montré l’Hexagone du doit du shit sous un ongle,
j’suis la belle vie sous un autre angle faut pas t’inquiéter.
Le monde est nôtre, un satellite pour défourailler l’bip , 9.2. petit ,
j’te l’répète faut pas t’inquiéter.
L.U.N.A.T .I .C, Y’a qu’la moitié,
attends  ! Arrache-toi des baffes ou r’ssors de boîte en boitant.
Toujours là, avec mes culs d’jattes et mes Khros ,
BM, Merco , paraît qu’le métro ça a changé.
Ça f’ra pas d’nous des héros,
J’ m’en bats les reins négro j’ai les crocs, j’ai faim du bled et de mon terrain.
J’suis v’nu marquer mon temps, malgré mon teint,
ni bluff ni simagrées, c’est bien des Noirs et des Maghrébins.
C’était juste un puzzle de mots et d’pensées , que le hip hop français repose en paix.
Y veulent rivaliser, leur truc c’est nul
on est trop haut négro, eux y sont p’tits comme une cellule,
pourtant j’suis qu’une petite vedette toujours anti- dèps ,
insolent, contre les agents, les médailles d’argent.
On est v’nus cracher notre haine moi et ceux de derrière,
ma première parole s’ra la dernière.
Depuis mon arrivée, le string du move est trempé,
Que le hip hop français repose en paix.

Sir Doum's , A-L-I, Nessbeal
Que le hip hop français repose en paix
B2O, Lunatic , Malekal morte
Que le hip hop français repose en paix
Movez lang , Moussa, keydjo , Chaud bouillant khro
Que le hip hop français repose en paix
92 Injection, JPshit , geraldo , gb

 
Booba Vers le haut Le bitume avec une plume Temps mort

Mon frère, j’voulais la gloire, j’ai eu la guerre, j’l’ai faite, y’ en aura d’autres,
c’est la merde, chiez dans vos toubeïs car tout s’paye ,
donne-moi la bouteille et j’touze-par , m’touche pas, du 9.2 c’est d’là qu’tout part,
l’œil de Rocky , les couilles à Rocco , grand Cherokee et trop d’popo dans les propos,
douze dans la  nane-ba , tous dans la  tate-pa ,
et c’est trop tard pour foutre du mascara sur un cocard.
J’parle mal et j’ai la rétine assassine, le mal par le mal, son pour les man.
Trop d’soucis aussi, on mincit et c’est pas nouveau, ici y’a que des putes
on serre la main à des canons sciés, n’aimant que manier l’acier pour des biffetons, 
micro 3.5.7 python violent,
depuis les chaînes et les bateaux j’rame ,
t’inquiète, aucune marque de l’dos man, j’les ai dans l’crâne .

J’suis arrivé dans l’son , retrace la guerre dans mes morceaux,
et si j’me fais canner pas besoin d’en faire une chanson
Mon stylo dans la terre, j’t’aurais sans raçon , 500 rancunes,
j’suis l’bitume avec une plume.
Je retrace la guerre dans mes morceaux,
et si j’me fais canner pas besoin d’en faire une chanson
Mon stylo dans la mer vers le cap sud
Je t'résume je suis l'bitume avec une plume.

J’suis mort de faim, rap F1 pour tous mes défunts,
la routine, le she-ca , la chevrotine, roule en chette-ca
Du popo , un stylo dans mon jean, sans millésime, j’suis dégoûté comme quand j’ai ché-cra .
Rap à l’usine, contrôlé + à l’urine j’fais du 0 à 100 en 1’10’’ quand j’vois mes Khros en sang.
J’dors sans la fiole, démarre sans fuel,
quand j’vois la France les jambes écartées j’l’encule sans huile.
J’arrive en ville, brille, repars en vie.
Si t’aimes les représailles, tire en l’air ou dans mes Nike Air.
J’me lève à 15h, me couche à 6h du mat’ et veut du Moët , c’est la patate ouais…
Au mic ’ c’est Platoon et ça r’tourne car j’ai appris quand y’avait pas d’thunes ,
alors que tourne la roue, nos rues des fours, laisse-moi rouler ma  niax , ma tass et ma liasse.
Un bon Q.I ., du courage, un peu d’vice et les poulets rôtissent,
dans ma team que des numéros 10.

Je retrace la guerre dans mes morceaux,
et si j’me fais canner pas besoin d’en faire une chanson
Mon stylo dans la terre, j’t’aurais sans raçon , 500 rancunes,
j’suis l’bitume avec une plume.

J’veux pas rapper avec les pinces, écrire mon nom sur l’banc ,
sous écrou longtemps, mes empreintes de doigts sur l’gland .
Je veux peser, baiser, me reposer,
B2OBA,
j’roule avec O.C.B. , 3, 4, 5, 6 tasses à la s’maine , ici ça pue l’cash de la casquette à la semelle.
J’suis qu’un missile, guidé par 45, dopé au shit, à la soul au riz à la s’moule .
C’est ça, gars ! On sort pas du chapa d’une chaga , et à chaque album, vit notre époque de chacal.
J’suis c’macaque avec une plume, ne sent plus la douleur et leur tumeur a la couleur de c’que j’fume .
Mon régime à la résine, J’te résume, j’suis l’bitume avec une plume.

 
Booba Vers le haut Animals Temps mort

L.I.M.
J’aurais voulu être un artiste,
Mais j’ne suis qu’illicite, lyrics explicites, puriste fonskar au shit, anti- lepeniste , explosif, gore comme tous ces terroristes.
Porc, suce-moi la bite pour mon ghetto français qui abrite mes potes hardcore ,
“ ceux qui s’lèvent juste pour pisser”.
Dans cette jungle urbaine, c’est dingue mais dans ma ur man les p’tits shootent sur des s’ringues et tombent pour un Calvin Klein
Envahir v’là d’quoi m’accuse le FN, pourtant j’ai beau leur dire qu’j’désire qu’un 12 et un pack d’ Heinekein
Donc j’engraine les chiens chiennes à s’unir afin d’punir leur empire dans l’quel on n’a pas d’avenir,
à part pourrir en taule à cause d’un kilo de teush ou à cause d’un îlot drôle s’prenant pour Starsky et Hutch .

BOOBA
Voici le crew qui pé-ra , rime, viole, etc.
Tu connais, à des milliers d’bornes tu nous verras, paye en liquide et tu nous auras,
tasse-pé , tu nous aimeras si t’aimes le liquide comme Lil ’ Kim ,
flow Beretta vendu avec une barrette, le son qui t’frappe dans la tête avec une barre c’est  dar
et quelques putes veulent cohabiter dans l’son avec moi ou ma clique
mais tout c’que tu vas faire, c’est un featuring avec ma bite.
J’récite le chant des civières, c’t’hiver c’est la merde, j’vois tous les crews lestés au fond d’une rivière.
Moi j’ai pas une voix d’miel , j’ai pas d’ e-mail , j’torpille l’industrie, j’pille , fonctionne à la Master-P.

L.I.M.
Aux nom de mes animals , j’crée l’scandale
en fait j’pollue comme Total, tous ces élus à 2 balles, car on aura que dalle
Autant transporter d’la dope dans le cul d’un cheval pour réinvestir dans le hip hop…
Animal, j’crée l’scandale ,
en fait j’pollue comme Total, tous ces élus à 2 balles, car on aura que dalle
Autant transporter d’la dope dans le cul d’un cheval pour réinvestir dans le hip hop…

MOUSSA
J’veux tout niquer dans l’industrie du disque avec des lyrics dits stricts, kicker l’arbitre, récupérer tous les titres,
dealer ça m’intéresse ap , J’préfère m’faire du fric dans l’rap , sans baisser mon froc,
vu qu’des baltringues y’en a en vrac, j’ai pas envie qu’une bande de tain-ps m’braquent , pour mon fric ou les lyrics que j’éclate.
J’veux que mon rap s’vende à 4 millions d’exemplaires et mettre official Mass, Ibrahim, Jean-Pierre.
Y m’faut d’la maille avant qu’on m’enterre, j’ai pas envie qu’une bande de bouffons m’fassent leurs putains d’commentaires .
J’ai que 16 piges j’suis juste un môme, qui veut voir la concurrence avec de putains de gros hématomes.

L.I.M.
Eh ouais c’est ça, on va tout péter,
c’est pour les frères qui toute l’année s’mettent à criqueter, illicites dans mon quartier
à tous ces porcinets , ces garçonnets qui, comme au ciné, dégainent leurs guns pour pouvoir t’canner .
Et y s’prennent pour des gros bonnets mais moi j’leur pisse dessus
et après avoir pilonné man j’viens tamponner L.I.M . sur leurs faces de fions,
car c’est violent comme le Front Russe donc heindeck à ton gros ventre rond.

BOOBA
Y paraît qu’Paris sature, trop d’sons , beaucoup trop sont 92 i caricature mais j’suis beaucoup trop sombre,
écoute la chanson fiston, j’mutile rien d’inutile, moi j’gagne , amateur d’champagne , arracheur d’pagnes .
J’suis arrivé dans l’son , retrace la guerre dans mes morceaux et si j’me fais canner, pas besoin d’en faire une chanson.
Déconseillé aux gens dits sensibles, voyou tu peux sé-dan sur mon son ou c’lui des dissidents,
pas d’ici enfants du ci-ment pas besoin d’te faire un dessin par les décibels on décime, un truc à la Mesrine ,
ghetto genre grand Dakar ou la médina, Khouya balance un peu d’chichon dans ma chi-cha .
J’écris des 12, des 16, beaucoup décèdent, garçon donne-moi à boire, j’veux la gloire sans la rançon.

L.I.M.
Aux nom de mes animals , j’crée l’scandale ,
en fait j’pollue comme Total, tous ces élus à 2 balles, car on aura que dalle
Autant transporter d’la dope dans le cul d’un cheval pour réinvestir dans le hip hop…
Animal, j’crée l’scandale ,
en fait j’pollue comme Total, tous ces élus à 2 balles, car on aura que dalle
Autant transporter d’la dope dans le cul d’un cheval pour réinvestir dans le hip hop…

Ouias c'est pour mes frères de la rue, Malekal Morte, Lunatic , Moussa, L.I.M. Autant transporter d’la dope dans le cul d’un cheval

 
Booba Vers le haut Sans ratures Temps mort

BOOBA
Juste au micro, j’te fais la misère
Voici la pègre avec un
Mec, un négre avec un beur
J’ t’assure qu’on peut faire des battes avec d’la sciure certifié sans ratures ni blessures.

NESS
Oublie qu’t’es un homme, mets-toi à genoux, tousse, écarte ton rectum,
les pires humiliations, c’est comme ça qu’l’Etat nous sectionne, j’affectionne
Beat sanglant sans ratures ni fausses blessures, c’est qui c’t’insolent , tétanos, Ness est la morsure.
Signer pour plaire, laisse pas ton cul en exemplaire,
Dissidents Lunatic , c’est verbal brolic posé sur l’sampler
Laisse leurs mères en pleurs, y’a trop d’sang sur nos vêts-sur ,
si ça prend d’l’ampleur , qui paie les factures si j’fais trop d’fractures  ?

BOOBA
De cette époque où les jours s’ressemblent où pour monter, faut qu’j’leur ressemble
j’f’rai pas un succès sur c’genre de sample moi j’te réponds qu’on sait pas sucer
Juste arracher la Sicile aux Italiens car mon compte courant part en sucette
et mes hassenets s’barrent en courant.
Mon courrier écrit au bar, c’est pour mes scélérats sous scellé.
De rouge, de noir et de vert, j’suis fait de larmes de gloire et de fer,
pas l’temps pour les regrets frères 10 degrés d’plus si fallait l’refaire .
Ta plaque nous fait ni chaud ni froid, j’ai ni frein, ni refrain moi,
j’t’assure qu’on peut faire des battes avec d’la  sciure dissident, sans ratures ni fausses blessures.

Refrain (x2)
Juste au micro, j’te fais la misère Nessbi dissident sans ratures ni fausses blessures
J’ t’assure qu’on peut faire des battes avec d’la sciure certifié sans ratures ni blessures.

NESS
J’ai c’putain d’vécu qui tous les jours m’colle à la peau
et on veut qu’j’crache dessus comme si j’allais m’torcher l’cul .
Changer d’camp pour des écus, fous l’camp  !
Moi j’fous l’boucan , entre crépuscule et aube l’air devient suffoquant.
J’entends Booba dire “non, Nessbi , n’fais pas l’con ”,
ça fout l’bad , la daronne, on m’a vu fumer des joints au balcon.
Rien d’personnel à part qu’y a trop d’zemels  ;
à 15 piges, pendant quinze mois, à cause d’une pute, j’ai mangé la gamelle.
Rappeur criminel, sursis, les gosses sont comme Attila, n’pensent qu’à dealer,
taffer impossible, nos mains sont comme mutilées.
2000 j’ai vu même les pédés tirer au pistolet,
curés pédophiles, faut les étrangler avec leurs chapelets.
Rien à faire à part pondre des textes sombres comme le temps,
malgré l’surnombre les miens encombrent la taule, ça d’vient inquiétant
Scanner, capte la fréquence, fais-le sans faire d’plaisanteries ,
sanguinaire délinquance, Famas pour braquer une bijouterie.

BOOBA
Z’ont dévalisé l’Afrique… J’vais piner la France rek ,
la vie est franche mec, dure, pas d’demi-mesure ,
la mélodie des briques que j’débite en vrac fait peur magie oblige Khro pour qu’ça s’passe pépère
Rue dans la peau, c’est comme s’il avait croqué deux pommes depuis que j’ai le mic ’ dans la paume
Mon Q.G. Boulogne, dôme de la boucherie, du coup j’ai beaucoup trop d’crime dans la bouche Khro …
Juste au micro j’te fais la misère.
Y’a qu’pour pointer qu’j’me lève à 10 h
et mes nerfs sont restés coincés entre le cerveau, et l’index sur la gâchette,
alors achète mon skeud que j’m’arrache , retire mes billets à la machette.
Il a beaucoup neigé, décembre 1.9.7.6., des flocons d’coke sur leurs Dufflecoats , écoute celle-ci.

Refrain (x2)

Nessbi l, 92, 94

 
Booba Vers le haut 100-8 zoo Temps mort

MALA
J’écris pas d’douceurs , p’t’être parc’que j’vis dans la haine même si j’y mets tout mon cœur,
sans veine, trop d’peine , trop d’traîne , d’engraine, en flow d’graines de merde…
Et pendant les étrennes j’m’emmerde .
Mon groupe assassine et les faux s’entraînent, s’entraident, sans trêve szrahb star guette mon armée
Et l’art armé grave, y’a d’quoi s’alarmer, comme si y savaient pas où j’crèche .
Tout l’monde s’pointe quand y veut, mon groupe assassine,
pour un joint ou pour m’joindre , t’as qu’à v’nir dans ma Limousine
Les têtes d’affiches, c’est pas c’qui manque, mon groupe assassine
Si y’a problème, on sort les (…) au fond planqués, mon groupe a ça aussi.

BRAMS
Mon groupe assassine tahr à l’ancienne
Pose dix barres, t’auras un bain d’sang
et j’ai c’qui t’faut dans l’coffre si t’as un plan mais faut qu’ça paye parc’qu ’on est plein.
Y’a plus d’un man et pas d’mannequins dans mon clan, jamais en chien parc’qu ’on est grands.
Si tu t’plains , on t’fait la misère comme pas possible, aucun remord, insensible, même si ton cul m’sert de cible,
Malekal Morte 92 i Khro , ici les gosses ont tous les crocs, mais y’a qu’les gros qu’on engraisse, négro.
L’temps presse et passe trop vite, c’est la classe quand t’as la place du boss, plus rien à faire
si ça s’corse , protège ton torse ou tu s’ras blessé.
C’est la merde, demande à Dorse , faut m’laisser
Malekal Morte, ouais c’est Boulogne ici.

BOOBA
Mon groupe assassine comme la CC rase les bâtards à la racine,
rime sous 100 g qu’j’prends l’micro on m’appelle danger,
mes troupes sont rangées qu’des étrangers Lunatic réseau on vient du 100-8 Zoo
eazy au mic Khro , dans la banlieue c’est l’Moyen Âge, y’a pas d’maille et sur l’droit ch’min y’a un péage,
négro c’est l’Bronx avec dix ans d’retard au moins, y’en a qui rêvent que d’grandir avec me-ar aux mains
et moi, j’regarde le monde s’écrouler doucement, où on en s’rait , d’vrait y avoir plus de filles comme Florence Rey
Apocalyptique y’a pas d’issues, trop d’décès j’vais pas m’tuer c’est la merde j’suis habitué.

DOUM’S
Quelque part en moi vit un guépard,
depuis tit-pe , d’l’amour , mon cœur en produit peu,
peut-être parc’que j’suis 9.2. prototype , nous tester qui peut ?
Chaque soir on boit d’l’eau d’feu , et quand l’flic nous arrête au feu,
on descend la nêtre-fe , une grosse envie d’faire feu.
Affamé comme tous les gosses des rues mal famées, où la nuit ça ré-ti .
Ma plume s’plante dans l’encre ou s’plante dans ta rétine.
9.2. la vraie team, on s’fout d’ta iv , kiffe les films à la “ Heat ” mais fête l’Aïd.
Mon groupe t’assassine comme la rue quand t’es naïf,
c’est pour nos racines, pour ceux qui d’vant l’insigne font ce même signe,
qui rêvent assis, fument sur un joint à six ou partagent un micro à six,
Boulogne Issy c’est pire qu’la Croatie, nos flows sont trop acides,
mes Khros assistent à tout quand j’troue ma cible.

ISSAKA
Tu vends ton shit, ta dope, fais tapiner tes putes au bois d’ Bou ,
laisse-moi faire mon zness-bi bouge,
tu m’dis “la France un pays libre”, attends mes détenus, attends-toi à bouffer du calibre.
Quoi ?! Tu m’dis “la France c’est mieux qu’l’Afrique ” mais n’oublie pas, pédale, que tout leur fric c’est de nos morts
Toujours en guerre, son sans trêve, j’suis 9.2. i cru 73,
j’rêve de loger dans la tête d’un flic une balle de G.L.O.C.K.
C’est pour les Khros qu’y nous ont enlevés eux, et pour mon groupe j’assassine, prends mon 9.2. i inhalation de rail de CC.

 
Booba Vers le haut On m'a dit Temps mort

On m’a dit “ton rap est fort, ton crew est dangereux”, Selmek on m’a dit “pars ici, c’est dead mec”
J’suis venu pour l’titre, pour l’chèque, le meilleur et pour l’pire, pas là pour rire.
Intouchable, tu peux qu’arracher mes stickers, et le style a bien la gueule d’un missile Stinger.
On a dit qu’j’avais le vice et la vertu et que j’aurais peu d’ouvertures sans maison d’disques.
Bouge pas ! On m’a dit “rampe, joue pas les cromas”, j’suis venu en paix un 44 contre l’estomac.
On m’a dit qu’y’avait de l’or et des lauriers dehors la météo affiche Boob’s le météor.
J’s’rai pas la putain d’l’État, négro bientôt, j’ouvrirai même plus leurs putains d’lettres.
On m’a dit d’changer des mots pour pas qu’les p’tits me suivent,
pas grâce à moi qu’y pensent à Tony d’vant leurs petits suisses.

Refrain
On m’a dit “oh ! T’es bon qu’à squatter les halls”, et leur dernière vision s’ra un gun et un chauve
On m’a dit “pars pas sans leur montrer d’quoi t’es capable, fais attention On m’a dit que lui, c’est un chaud”
On ma dit “oh ! Regarde c’qu’on fait pour de l’argent, mais ferme ta gueule, m’a dit l’agent”,
On m’a dit non, c’est trop sombre, ça nous ressemble pas, mais quand j’arrive y crient tous tout bas : BOOBA.

On m’a dit “rentre pas trop tard et fais tes d’voirs”, j’ai dit “ouais ouais”,
Qu’c’est la levrette qu’elles préfèrent, que le crime paie frère.
Dans les oreilles 20 000 watts, le pays a mal, Chirac m’a dit “arrête”, pourtant j’lui ai que mis l’oid.
On m’a dit “qu’est-c’tu veux faire quand tu s’ras grand”, sans hésiter j’me suis retourné j’ai dit “ben j’veux tout niquer”
Pourquoi j’suis mal chroniqué, Eh oh ! J’ai les crocs.
Négro, j’suis venu faire mal, parole de Soninké.
Vous auriez dû m’laisser mes chaînes, j’remplis chèques, barillés, bacs, schneks, heureux si j’atteinds la trentaine.
On a failli m’dire “chien, voilà ta paie”, on m’a dit “je t’aime et je saigne”, j’ai dit “je sais”.
Artisanal C4 pour le D4, on m’a dit “range-toi, fais des mômes, change”, on m’l’a dit cent fois.
On m’a dit d’changer des mots pour pas qu’les p’tits m’suivent,
pas grâce à moi qu’y pensent à Tony d’vant leurs p’tits suisses.

Refrain

On m’a dit qu’c’était Cain-ri, mais ça vient d’Paris des grands ensembles,
du sang près des enceintes, un rap sans encens,
un p’tit peu dansant, truc à l’arrach’ pour les scarlas, ancien ou pas, négro t’as l’âge de bouffer l’carrelage.
On m’a dit OK si tu t’autocensures, nique ta mère ici c’est noir amer comme un café sans sucre.
J’m’infiltre, j’suis c’putain d’négro sans filtre et j’téléphone sans fil, réveillonne sans huitres.
On m’a dit d’passer du gramme au kilo à la tonne, fils de rester un bonhomme du berceau à la tombe.
Et on m’a dit “c’soir c’s’ra pas possible, ici c’est privé, vous êtes pas V.I.P., vous faites flipper”.
On m’a dit “t’es che-lou, dès qu’tu les baises, tu les trouves re-lous”, c’est B20 du 9 zeu-dou.
On m’a dit d’changer des mots pour pas qu’les p’tits m’suivent,
pas grâce à moi qu’y pensent à Tony d’vant leurs p’tits suisses.

Refrain

 
Booba Vers le haut Nouvelle école Temps mort

BOOBA
Eh yo  ! Moi ? J’ rappe depuis peu, pour certains, j’suis encore p’tit ,
j’peux t’dire que sur c’beat , j’commets des crimes, le crime dessine ta silhouette à la craie vrai mes rimes déciment.
Celui que personne ne console.
1 000 et 1 kil de hi on consomme fuck c’qu’on nous destine.
Peu d’estime faut qu’j’kill dans tous les styles.
1 000 et 1 plavants en avant toujours les mêmes, J’parle plus, j’crache ma putain d’fumée par l’zen .
Qu’on m’épargne toute psychologie, un faux départ, une victoire, laisse-moi faire mon apologie.
Parti de zéro, sans toucher ni crack, ni héroïne, black, j’ai vu c’que ça fait négro ! !
C’est maffé style, faut pas stagner, dis-leur qu’on taille, que la volaille n’est pas d’taille .
Mon initiale sur ma bague puis sur ta joue, parce que t’es naze et tu perces et tu t’la joues.

Refrain (x2)
Mon rap t’attrape par l’col , nouvelle école
Mes frères déconnent, nouvelle école
Passe-moi la beu qu’j’décolle , nouvelle école.

MALA
Je change tout, de cours, de classe, j’garde les mêmes fous,
fous autant la merde jusqu’à New York Zoo.
Mazalaza s’dit intello d’sa B.O. Khro
J’fais d’la bio rapologique comme B2O,
faut qu’la nouvelle décolle, y’a une nouvelle école, plein d’vrais , bien frais, pour t’régler en français,
j’monte en scène, t’es offensé car même défoncé j’saigne ,
j’ai l’rap + 5 et j’suis plus zen et vois plus de feintes de ceux qui m’sucent
J’peine plus pour aller où j’veux , où j’peux , grâce à mon école, mon neveu
J’tiens les murs man, ma nouvelle école du 9.2. Khro
Mazalaza, Malekal Mo Prof.

Refrain (x2)

BOOBA
Ah vas-y ! Excuse ma courtoisie,
j’ai dû braquer l’hip hop, le move personne ne m’ouvre, essaie pas d’changer l’optique,
tasse-pé joue mon son après minuit, oublie pas d’changer le p’tit .
Dans ma banlieue ça étudie, ça joue au foot un peu,
j’t’ai pas tout dit, ça rappe , deale, se shoote un peu,
faut les mettre, trop d’putes dans l’périmètre pour les MCs périmés, faut les mettres dans l’9mm.
C’est Lunatic , c’est catastrophique ici c’est barillé résine et bas-résille …
J’ rappe pas pour les p’tits , j’t’avertis , j’suis déconseillé comme avorter
Et quand j’entends les sirènes, j’me rappelle que j’suis la cible,
j’repense au thon, à ma cage, aux films de la 6
C’est 1 pour la basse, 2 j’tabasse , j’suis pas une légende, moi j’traîne seul ou en bande.
J’vis en noir et blanc, j’en ai vu d’toutes les couleurs moi, donne l’or noir,
Beurs, noirs v’nus flinguer leurs lois, j’dors pas, j’défouraille sans aboyer
Nouvelle école.

Refrain (x2)

 
Booba Vers le haut De mauvaise augure Temps mort

Les négros veulent prendre ma place, ma tek, mes rimes au plasma ;
mec on est àl quoi wesh arrête de m’check .
Le choc débute et y’aura pas qu’moi , mac les putes à chaque beat.
J’déboule et puis ça chuchote comme au parloir
92 pour le fief, i pour injection
Ma génération, shit, violence et sexe.
Les lois, les droits, j’me les donne, pour m’aider, j’demande à sonne-per B20BA/02R.
À part aux frères qui shootent les harkis, veulent avancer, squattent le parking, s’méfient des s’ringues vides
Ç’ s’ra la tabaski si tu m’invites j’repars jamais les mains vides, official depuis les premiers Starsky

Refrain
J’suis différent, 1er qu’en sport et en chant,
délinquant , on rentre à l’heure où les oiseaux chantent
Pas méchant mais nocif, franchis pas nos sites, évite un génocide, on rate jamais nos cibles
Mon arrivée, violemment annoncée
Du zoo, de la zone arrive un poison
T’inaugures ma verge au cul, sur les nerfs de mauvaise augure;
j’m’endors avec ces putains d’oiseaux.

J’te raconte que c’que je connais, ça va du bled à ma queue,
t’étonnes pas si c’est la même si c’est la merde, avec un peu ou beaucoup d’pesos .
La même chose, loin d’être parfait.
Ne jamais cracher dans mon mafé,
fais c’que tu sais faire,
fermer ta gueule, parler dans mon dos, essayer d’prendre les commandes en suçant mon commando.
Usé par les mauvaises langues mais rusé j’use de la risée pour t’arroser si tu veux juger bouge.
J’suis l’MC scolarisé, change mon instruction en polar et tu savais qu’j’arrivais depuis qu’tu suçais l’pouce .
Bon écoute, j’avoue si j’pouvais tout r’faire , j’niquerais les girophares , Yaye j’essuierais tes joues.
J’porte le fer, j’change de flow , j’change de putes, j’change de puces, j’change de conso, donc change de but,
mets pas ton string dans ma sauce, putain on mange pas l’même riz, essuie le sang l’urine et descend du ring.

Refrain (x2)

 
Booba Vers le haut Strass et paillettes Temps mort

BOOBA
Eh ! Les mecs, arrêtez les cachetons,
au quartier ça sent le Tranxen 500, anti- shmits fonskar au shit ça sent le SL 500,
wesh Booba  ?!
J’entends en passant, si tu veux tirer, tire mais fais-le vite, compte pas régler tes comptes en m’clashant .
Majors,  heindeck , j’vais faire monter les tarots, quand j’ai la clé j’m’en sers pour casser l’carreau , merde !
Y’a nos empreintes sur la hachette, laisse-nous passer pendant qu’les MCs s’font bouffer la chatte
Check ! Toujours à la mode, j’mets toujours à l’amende à chaque set
Cinq doigts sur un HF, hérissés mes lyrics sortent de ma bouche, de mon iris, ma vie, un putain d’cul d’sac
Eh ! Fils, écoute ça ouais nous on shoote ça, pas pu signer parc’qu ’on est suspect, nous on suce pas,
trop d’soupapes , sous l’capot , trop d’sous  papa, nous défier t’es fou, t’as bu, t’es saoul bâtard.

J’me barre et j’ai pas yèp , nique le strass et les paillettes,
inonde les ondes au fusil à pompe de Boulogne à Lafayette j’gronde ,
tu veux du taf, pétasse, t’as qu’à être blonde, tu veux mon cash négro, ça va être long.

Un bloc de shit, un bloc-notes sur moi, j’prends l’périph , circulaire comme le canon d’un glock
fuck le milieu mondain s’moque de mon putain d’train d’vie ,
d’puis des années j’suis ivre, en train d’vivre et en train d’canner .
Si tu veux pas t’faire baiser, alors viens pas chez nous, le slip entre la chatte et l’genou ,
parce que le monde est ainsi, Infâme,
j’suis l’étincelle anti-insignes,
chaîne en or qui pend sur l’marcel , chicos en or basse caisse claire, du shit encore connard c’est Lunatic ,
high j’suis àl , l’art de la cellule, j’pratique quelques techniques de Sellasié
défouraille est la tac-tic , beaucoup d’estime pour le bling-bling , Centimes, Strings, Crime, Putes en vitrine.
Fous le rap en pleine déprime
La rue t’es en plein d’dans , serrez les dents, les rangs pendant qu’j’m’exprime

ALI
On ne meurt qu’une fois, d’ici là laisse moi placer pour ceux que j’aime sans me lasser,
ma famille, mes gênes et mes gens massifs
Que reste la blanche mafia à Gênes, ici les Hauts d’ Seine, mes nègres et crouilles au contrôle, actifs.
Indépendant l’kiffe , attends-toi à nous voir tout faire briller, des disques aux pendentifs.
On a pas oublié, l’or que le pape porte au cou est celui qui nous a été pillé.
Quel est le problème ?
Tu veux savoir est ce qu’ A.L.I. ment, autant demander est-ce qu’y a du porc dans mes aliments.
Ne rappe ni pour la gloire, ni par passion, j’n’attends d’ta part ni compliments, ni ovations
Quand bien même tu kiffes , fais-le avec modération
ALLAH à Toi seul l’homme doit toute son adoration,
les vrais savent, sérieux quand j’cause ma narration depuis les blocs du Pt d’Sèvres et d’Issy.
Pose
Mon blaze sur mon époque Lunatic mon groupe imbrisable ,
92 i ma troupe un blizard glace le biz jusqu’à c’qu’il casse.