Freeman
L'palais de Justice
1. Intrus (2'42) 2. L'palais de justice (4'17) 3. Qui s'absente (4'29) 4. Combien j'ai ramé (4'04) 5. L'aimant (0'14) 6. Drôle de vie (4'28) 7. La sphère de l'influence (4'09) 8. Le voile du silence (4'29) 9. Destiné à finir seul (4'29) |
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10. Le passé reste (4'34) 11. Je ne sais pas comment vivre (4'15) 12. Bladi (5'29) 13. Cracher du sang (4'25) 14. Elle, chienne (5'40) 15. Force invisible (4'58) 16. Le rétor du malek sultan (0'09) 17. C'est notre Hip-Hop (5'19) 18. 361 degrés (1'29) 19. La terre n'est pas mon chez moi (3'57) |
Freeman | ![]() |
L'palais de Justice |
J'y
suis, je suis la haine qui suit ceux qu'on poursuit
Dans l'armée se perdent malgré moi, parmi les combats éclectiques
La formation antique dispersée doit percer
La science verbale est celui qu''avancer embrouille du traité
pousse
Les corps dansent, la dague suit, l'escadrille quadrille le
terrain
Derrière les corps s'entassent, pélerin ressasse tes souvenirs
Afin de mourir dévoué au divin, mon âme se purifie
Dans le fond honorifié de nos mains
Une vague d'océan dream brise mes pensées
La phonétique précise les tranchées
Le sage crée le danger, imagé, le vent va changer
Une nouvelle ère s'est posée, bientôt sur le monde
Sonde nos ondes, dragon, déguise nos ombres
Les coups fusent de toute part, jusqu'à la mort j'accomplierai
mon devoir
Du Noir Château le rempart
Chevauchée
d'une monture blanche sur la brèche
Je brandit mon étandard digne d'un combattant moujaïdin
Porté sur ma colline en ruine, je domine la vermine
Dominé sous le netka su Sahara où l'homme n'existe pas
Depuis qu'Allah créa le monde, les hommes s'affrontent, s'entretuent
la nuit
Et fuient sur les archipels
Venus du nord, les quatre vents soufflent à mort
Sur ma boussole, couché au sol, dehors, près du sablier
En guerrier exténué, fatigué, visage sablé de graines
Sur mon domaine, je règne en soldat nocturne
Sur les dunes, loin du bitume dans la brûme
Je forge mon mental monumental sur un instrumental oriental
J'ai l'instinct animal sur le terrain
Freeman | ![]() |
L'palais de Justice |
Nos
yeux pas bleus, brillent dans le noir seulement
Brisés moralement, oralement, on brise nos chatiments
Loin de la misère cachée sous son manteau
Tu vois Marseille c'est beau, sur les cartes postales, vu de haut
Là en-bas, la justice un flop, pour nous pas de pot
Faut que les cops se calment, dans les quartiers c'qu'on voit c'est
des flammes
Si tu voyais la face cachée dans les foyers dans les cités
Ce qui se passe en vrai, t'irais même pas, va te planquer
Derrière un bureau, dicter des lois sans les subir
Ce qu'on subit c'est pas un délire, pour s'en sortir faut s'instruire
ou peser lourd
Les politiciens sourds, verreux, faux-culs, la société fabrique
des SDF
Avant la rue c'est sans issue, beaucoup de gens vivent mal,
visages pâles
Sans filet social, ceux qui jouent les paresseux s'étalent
Ce qui reste : des initiales, chez nous, plantes médicinales
En dix mots, bifurque, flics
La justice n'a pas de morale, pas besoin d'être scientifique
cobaye
Pour chasser, monter
Ca te fais quoi dis moi de voir autant de jeunes dans un sal état
Le tiens faut le refaire comme les tables des lois
Refrain
(x2)
Faut
parler et on l'ouvre, notre palais de justice
S'il y en a eu, sans tune, sans notice, dégun te couvre
On finit couvert par le goudron, le seul qu'on trouve juste
Grace à qui pour nous les portes s'ouvrent, gus
La
main sur le mic, la tête ailleurs, pas plus bidon qu'ailleurs
D'ailleurs dans ce domaine c'est pas nous les fossoyeurs
Aux jeunes on gêne, ça doit venir de nos gènes
Comme des vieilles personnes oppréssées, oubliées sans gêne
Tu préfères condamner un jeune pour une connerie
Tout ça pour être crédible, mais réfléchis
Regarde tes supérieurs hiérarchiques
Ces types blanchissent du fric, penses-y
Aux sans-papiers, aux sans abris qui en chient
Faire chier pour faire chier, on le fait pas, le sentier dans les
gars
Seule la volonté emportera celui qui portera le bon droit, sans
le bras long
Mets plein de galons sur ton veston pour honorer ton blason
De toute façon tu fais ce qu'on te dit, c'qu'on dit c'est pas méchant
Chez nous, rien d'aléchant dans le champ de vision, c'qu'on voit
Le flou convoit bailler par les chta, frero on s'envoit les
restes
Les mendiants qui tendent la main pour le geste
La guigne faut mieux la voir que l'avoir peste
Refrain
Ramassé
dans le business où naissent les consciences
Bonne chance, arriviste parmi les maudits en France
Simple constatation, si y'a contestation fais ton son puis ton
chant
Ce que je sens tu l'entends, l'talent jamais content
Sous nos talons la merde on s'en pebron
Sans free mon dream dans l'fond avec du fond
Donc pompier, sens où nous allons, avorton, on finira dans un
panthéon
Tu sais, non, quand tu vois ça, voyons, où not' fric va
Disons quel ministre bidon va le gaspiller, le détourner
Combien va-t-il encore payer, sinon là t'as rien à dire, tu te
tais
Et je sais que tu sais, dans l'horizon celle des fauchés
Les lois du Quai d'Orsay conviennent plus à créer des fossés
La sauvagerie s'accentue, devine qui va la porter, la rue
Escorté par la volonté des miens en bonne santé, centré
Montre leur, montre en main, l'autre sur le mic, c'est notre
heure
Cousin, la balance du 6 ne sert plus, faut fuser, nique les
fusions
Sur les condamnés, voilà ce que je pense, division du bien du
mal
Freeman, Le Roi, en mission, pas besoin de chorale
On a la foi, et on la gardera, c'est tout ce qui reste...
C'est toujours les mêmes qui portent la croix
Freeman | ![]() |
L'palais de Justice |
Nouvelle
explosion après le calme, décidé friché, propre salis
Vite on s'allie, tout va si vite, j'rallie sur mon pupitre
aujourd'hui les miens
Plein de conjonctivite, presse les rétines, chez nous on y voit
rien
Rien à voir ça vient pas de nous, on nous cache tout
Trop de fache se fondent pour ceux qui cassent tout
On vit dans le faux, avec ça faut pas que je me manque
Si je flanque autant de mots sur mes pages c'est que
Dans le creux je cherche l'instant que
Tant que à que frero c'est pas une banque, so
Si jamais j'régresse dans l'estime des gens, c'est le boulot
Dire qu'on se presse tous pour monter le plan
Et le mérite, il mérite, donc je milite sur disque
Ca se précipite tant pissent mes yeux, eh !
Laisse ton oreille vicieux chez toi
Ce que je dis le monde l'écoute c'est officiel pisseux
Du sensationnel, rien à foutre, la rue fut ma base et restera ma
poutre
Ma petite bonbonne de gaz restera dans les shoots
Non,
si tu veux une place de leader sur le terrain terreur
D'ailleurs alors assume la moindre erreur
Montre pas ta peur quand la sueur surgit au dépourvu vaincu
Seul dénu, tu dois resté présent dans le vécu
Ce que tu es dans les studios en garde à vue
D'une voix confuse souvent aigue finit au devant de la rue
Là c'est foutu, dans ce boulot faut créer des liens
Mes potes t'enfoncent défoncent dur toi
Peut-être numéro 1 si t'en fonce 1
J'lache pas l'affaire, j'suis phocéen
Refrain
Qui
s'absente doit savoir rester présent
Un dérivé du mauvais citoyen bien plaisant
Y'a que ça qui reste, teste,
A l'écoute de nos beats mec, serre pas les dents
Depuis
le temps j'attends l'autre absent,faut bien que je sorte
maintenant
Que des morceaux lachés à droite à gauche, le blé qu'est-ce
que tu veux, fallait manger
Tout seller sur CD, être prêt, prier et puis s'en suit ce maxi
des compiles plein style confirmé
Faut affirmer, le même combat, pas le même contrat
Si t'es pas là au fond garçon, on t'attend pas
La concurrence est rude, sur chaque album sorti survit un prix
Celui que tu sacrifie, sans répit, pour un travail un paris
Hormis celui que tu mène de longue haleine pour la scène
Et même reste homogène
Ma musique a rendu bourge, de plus en plus bourge
Donc elle bouge la rue, autour ça grouille de faux-culs fichus
Qui a cru, le mic sur la main gauche me va droit au coeur c'est
moche
Quand la vie fauche mon mal de poche quand t'es gosse
Alors j'étauche mes feuille dans le silence
Dur de le rester, dur de rester, la résistance pense pousse
jusqu'à l'échéance
Pas de chance de revenir de là, oh tope là
Pas sur moi... doit rester présent
Refrain
Rouler
ma bosse je le fais à présent
Douteux toujours je cherche le bon présent à présenter
Qui s'absente doit pas le rester, sur texte
Ces conséquences ces cons pigeront piges
On s'en lasse pas de tes discours
Dis aux gens que ta vie c'est toi et ta gonze, débonze
Je mène pas une bataille d'avance sur mes 11
Combien de kilomètres après on a eu l'extase
Le miens c'est mes rimes, gravées dans les mémoires
Mais mes mots un répertoire d'ados sous la patte
Si un radeau se présente
Gaffe à ce qui te sert d'orifice derrière ton bas-ventre
La rue finira par payer, c'est du vécu, exténuée
La main sur le front en train de suer
'Tain après on va me huer
Ma génération n'est pas celle des muets
Je prends des risques, je balaye devant la buée
Avec de l'encre, mon ancre s'est jetée un jour
Mais pas parmi les cancres oublié sans le jour
Ca fait parti de mon sang sur une sangsue
Qui dure dans le métier, le notre un sacré pilier
Mieux que plein d'autres déjà amadoués loin d'être surdoués
C'est la rage de la rue, sa ruée vers l'or
Elle veut son du, faut se mettre d'accord
L'accord inclut le temps et y'en a, jeune fana
Loin de nous mia via, et celle du peule
Frero, jamais je lacherai mon peuple
Je parle de toi
Freeman & K.Rhyme Le Roi | ![]() |
L'palais de Justice |
K.Rhyme
Le Roi
Il m'a fallu du
temps pour en arriver là, personne se flatte,
J'ai les mains moites, soit,
Chaque mot, chaque phrase un come back,
Un combat, mate ma rancur pleure,
Pue la sueur,
Un poids sur mon stylo de moulo,
Mot à mot, je revois mes parents
Qui me disaient "Eh oh dit, oh lève-toi, fini repos,
T'es en retard, pars idiot, pense à l'école
Au lieu de veiller toute la nuit pour tes idoles"
Quand j'y repense c'est pas drôle
Ce que je faisais, j'haussais les épaules, couché au sol
Curieux derrière l'écran j'avais le mauvais rôle
Sérieux, c'est pas de eux qu'on rigolait
Quand je partais tous les matins sur mon chemin
Sans rien, sans cahier, baskets aux pieds,
Sans lacets, et eux ils flippaient
Eux ils s'en foutaient
Quand je planais le soir sur mes feuilles pleines de fautes
A chaque regard je sursaute
J'étais parmi tant d'autres, je rêvais de sortir avec mes potes
Maintenant ce que je note pour elle
Me rappelle une telle Stelle
Enfant brisé par l'amour maternel
Combien j'ai pu ramé avant d'ouvrir un livre sans elle
Quand elle n'était pas là.
Refrain
(x2)
Combien j'ai
ramé
Comment je rame
Maintenant vois où ça en est
Soigner mes feuilles, je fais que ça
Borné, un mort-né
Sous mon nez, un cornet suffit
Pour corriger les jets de langue de ...
Freeman
J'revendique une nouvelle
donnée,
De mon site posé le six n'a pas fini
De causer sur des mixs aux platines,
Satine mon ambition, je patine sur des sillons
Rions, ça fait pas mal de temps qu'on trime quand même
Comme un crew qui inscrit, donnons l'exemple qui s'acquit
Loin du mal, l'inverse, où je naquis
L'averse m'avait prévenu, fallait de l'adresse,
C'était convenu
Machine arrière, c'était pour les vendus
Pas de manière sans arrière-pensées,
J'ai tracé mon chemin
Sans penser au lendemain qui trace le sien
Depuis gosse, j'rosse le mauvais sort, me force à bouger
Fausse mes appréciations bien dirigées
Irriguer mon savoir m'a intrigué,
Infligé pas mal de sentences
Le droit pour la connaissance doit se payer
Sinon, comment s'en tirer, retirer sa chance,
Ne pas voir son état s'empirer
Danse avec les brels tant que t'y es
Frère, enquiller les miens, faut le faire
Tous empilés, loin de plaire, on se démerde,
On nous blaire pas
La vision du plan j'aimerais la voir mais c'est pas le cas
L'odeur de la pisse reste,
Avant le sacrifice, le geste
Si on comprend vite, on s'éloigne des pestes en disant
A jamais, à jamais cousin, moi je veux pas, garde les restes
Refrain
Freeman
Je suis un mec d'caverne avec
laser mic et capote
Sans fric faut pas que je capote
Voilà mon flight nine, eight, nine nine, va falloir en soigner
des ânes
Cette année va être mine, mayena, alik
Le design c'est fait dans le bordélique
Bagne du cerveau, rien d'angélique
Pas de pot on a, euphorique devant rien, plein de pachas
Devant on se pencha dans un plancher plein de crachats
Pour se lancer 10 ans sont passés déjà, ma patience perd le
dessus
Tu parles déçu, on parle du vécu,
Continue parle, c'est nos sécus
Et pas les bons d'allocs, tu peux en faire du P.Q.
Refrain (x2)
Freeman | ![]() |
L'palais de Justice |
L'enfer
se prépare, c'est pas loin
Quand on voit ce qui se passe sur Terre
C'est sûr, on n'ira pas loin
Plus de mort ici la vie se fait rare
L'affection s'écrit seulement dans un coin noir
Faux-culs, tous bernés des poires
Ternés par le nom qu'on a cru gagner
Tous des perdants, j'ajuste ma cervelle
Serre mes dents, ma rage un tas d'antécédants
Jeune effervescent prêt à faire couler le sang pour son clan
Vois où ça mène, les miens s'ammènent
Nos mains pas encore pleines, la veine
Reste chez les vénérés, chienne de vie
On veut m'insinérer appauvri, accélérer mon futur j'ai choisi
L'errance, une drôle de vie, se priver d'enfance, voici le moisi
Avec un futur plein de malchances, j'ai pas besoin de sosi
Pour avancer, la quête de la faim fait son boulot, t'as qu'à
danser
Mon voeu, pas encore assouvi, je bosse soulot si ça s'trouve
Tu me connais, vue souvent erronée, le sultan depuis le temps
tout a changé
Pourtan j'ai rien vu, mes neurones ont tout épongé, m'getta
Avant de flancher, des cahiers j'vais en torcher, c'est ma voie
ma came
Le drame sur mes épaules, poids
A chaque fois que ma plume se met à l'emploi, je vois des
flammes
Comme celles du Mississipi sur mes feuilles
J'te prie de me croire, c'est une drôle de vie
Dans
le quartier, l'panier de basket sans filet sert plus à rien
L'éducateur plein mal en point ne peut plus rien
Celui que tu voyais hier n'est plus pareil maintenant
Les gosses veulent être bien, plein, en place
Oublient les heures de classe, faire n'importe quoi pour la
caillasse
Etre bonnasse, tenace, regard menaçant, tes yeux se couchent
Quand tu t'endors t'as pas un franc, quand tu te lèves t'as pas
un franc
Sur ta figure toujours le même bleu, le même décor devant décevant
Tu vois tes parents trimer ça te rend méchant
Dans la situation y'a pas de gagnant
L'argent ça aide c'est vrai, prouve-moi le contraire, là je me
tairai
Excuse-moi j'ai pas le temps de parler de penser
Pensif sur ma plume vif, je briffe la réalité, mais d'où t'es
?
Dans, chaque famille bien ou mal éduquée, sans se douter
Beaucoup d'armes trainent dans les foyers, et les jeunes se
servent
S'en servent pour jouer avec leur vie, la vie, celle des autres,
la faute à qui ?
Tout ça provoque un choc qu'on bloque mais pas un note de mélodie
Plus rien à faire, là c'est fini, la haine sourit si haut
Encore un membre que l'on regarde sur une photo
Couvert d'un drapeau posé sur du marbre plein de larmes
Sur chaque larme le vent sèche les mauvais souvenirs qui se déchirent
sur Notre-Dame
Une
drôle de vie comme celle d'un jeune artiste rêvant du sommet
Puis quand on y est on fait plus rien, on rêve du loin alors que
tout s'trouve à côté
Pire qu'un point de côté, ça finit souvent devant des feuilles
à compter
Même usure, à l'usure j'compte plus sur personne, obtu dans mes
textes, je sanctionne
Ce qui me semble sanctionnable sans être soupçonnable
Mes intentions restent honorables devant tant de fables
Sable du sablier plein de crabes, braves , lessivés, c'est pas
pour rien qu'on en bave
Combien d'épaves se promènent ? depuis c'est pas pour rien qu'il
y a tant de haine
Qu'on veut briser ses chaines
Un jeune agun guidé par le jnun en scène devant sentence
C'est lui qu'on remarque, c'est une remarque, remarque
C'était moi le clown qui te faisait rire qu'on presse le choc
Ma côte grimpe, les miens iront où j'irai
L'Olympe pique pas mal d'amis, implique la clique à se resserer
Faut que le monde voit deux amis qu'essaient de s'en tirer
Dans une putain de drôle de vie, mon ami
Freeman | ![]() |
L'palais de Justice |
La
sphère de l'influence pense mieux que quiconque
Mais personne pige jusqu'aux embrouilles la touche finale envoie
le gond
Ce qu'on verrouille, les actes restent derrière présents
La vérité, y'en a pas tout le monde ment
Comment se retrouver, ne pas se faire baiser
Surtout quand t'as une tête frisée, les feux sur toi braqués
Au bout de quelques années tu finis blasé
La plupart ont des notes bien trop salées
Sal destin, de qui on se moque ?
On se moque las d'un pas d'coquin
Beaucoup de bon sens montre que tu portes un froc
Le sens dans la sphère en trance
Les cervelles oublient qu'il y a un père
La plupart du temps inexorablement, lui s'efface
Eh mec entends quelle que soit la race
J'entends bien dire ce qui s'y passe
Fortuna c'est pour toi que ces gens s'embrassent
Enfin à moitié, tout ça pour des liasses
Que Dieu fasse que mes enfants ne voient jamais ça dans mélasse
Les pieds dans la merde où qu'on aille nos semelles puent
Têtes basses, certains devraient l'être
Si je sue, c'est pour les êtres qu'on oublie plein de dettes
On s'arange comme on peu, pas grave certains pètent
Laisse leur le droit de l'être, c'est tout ce qui reste à ce
niveau là
Si la justice était compétente on n'en serait pas là
La esbola n'est pa loin, grandi dans la sphère, tu vaux pas
mieux qu'un chien
En temps de guerre le tout est de survivre sur Terre
Et de survivre sur Terre avec Lucifer, faut s'y faire
Frero vas-y faut si faire
Refrain
(x2)
La
sphère de l'influence, l'insolence lance pour un prix
La potence prépare pour les districts qui s'trient
Que
tu le veuilles ou pas, sans le savoir, tu rentres dans la sphère
Tu gagnes, tu perds, elle en a rien à faire
Influencé t'y es dans l'afluence, elle pense comme tu penses
Frotte ta main à chaque coup, brisé sous l'offense, tiens que
du vent
Si mes paroles sont vagues, nébuleuses, cherche pas à les
rendre claires
Paires, plein de nerfs, beaucoup ont souffert sans expérience
Si t'espères franchir le pas pour la potence, fait pas l'aveugle
pour cette danse
Là c'est terminé, ... cerné indivisé pour une mélopée
Tout ce qu'il y a autour me concerne en vérité
Attention, esprit faible influençable, guidé d'une conviction
stable
Condamnable, sous l'effet indiscutable
D'abord bloqué, black boulet dans la paresse
Personne ne sort de sa forteresse
Redresse la tête, encaisse tes actes sur un pacte activé
Vif qui commande tes pensées sans que t'y penses et
La sphère te laisse faire, cesse de flâner
Y'a pas de bien sans le mal dans l'excès
Si tu dois serrer sur ce fils tu porteras tant de ses... tu sais
Eh
mec, à quoi sert la ferraille à part grossir
De plus en plus ceux qui sont plein de billets ?
De plus en plus on voit des ouvriers bucher
Comme des esclaves pour être payer une misère
La misère qui troublera après sera justifiée
L'effectif de la famille sera mis à l'épreuve
Vice rime avec affectif, sans preuve on prend des gifles
Aux mauvais coups faut rester réceptif
Actif en cas de besoin tant au péril devant des canifs
Putain mourir à cause d'une lame
Mais cousin l'habit ne fait pas le moine
Ne sous-estime jamais ton adversaire
Ou c'est toi qui passera pour un âne, j'crois que c'est clair
La sphère de l'influence serre de nos jours
Pour une bonne poignée d'hommes intelligents
On nait pas fous on le devient
J'espère que ça va secouer des neurones
C'est moi qui joue le rôle du forain
Les cerveaux faut que j'en secoue
Que je fasse pas ça pour rien
Refrain (x2)
Enfant
influencé, les tentations sur Terre
Met pas les pieds dans la sphère si personne te laisse faire
C'est que ça t'entraine dans l'enfer, d'une main de fer
Forgé, lancé dans la bataille qui taille les sept pêchés
Refrain (x2)
Freeman | ![]() |
L'palais de Justice |
Grandie dans les régions
d'Alger situées dans
Les maquis loin des marchands de tapis,
Exposés le long des rues, ruées de gens sur le pavé,
En se passant le calumet près d'une tasse de thé à la menthe
Sur un air de hutte qui chante sous les tentes, sans arrêt,
C'était en plein été sur la blanche ensoleillée,
Vêtue de blanc sous un immense palmier
Sur le grand port d'Alger, dans sa main un panier
Juste de quoi manger pour le trajet
Assise sur un banc, elle n'a que 18 ans quand elle prit
Son premier bateau pour la Méditerranée,
En direction de Marseille ville rebelle, sous un coucher de
soleil,
Où ses parents se sont installé y'a 17 ans, 4 enfants, pas un
franc
Seule valise en main, comme compagne sans rien,
Accueillies comme des mesquines, loin des regards des regards
mesquins,
Pour y travailler, gagner son pain,
Subvenir à ses besoins, faut bien
Refrain
Elle brise le voile
du silence pour prendre les voiles à 18 ans
Elle pense à l'évasion, prisonnière
D'une tradition millénaire sur terre, que faire
Si je revendique des choses pour mes surs,
C'est que dans leurs curs ça va mal
Combien parmi vous ont fait la cavale
Maintenant on pense à vous
C'est dans les annales
Oubliée dans le désarroi,
elle n'a pas le choix,
Elle voit comment les traditions, les coutumes de ses parents,
Dirigent son intégration
Loin du temple, de la tentation
Renfermée dans sa maison, elle n'a pas de chance,
Prisonnière sous le voile du silence la sentence,
Elle fait partie de celles qui pensent à l'évasion,
Voyager vers l'horizon, sa seule passion
Etait collée sur les murs blancs de sa chambre,
Quelques posters de mannequins au regard tendre, sur son regard
Près du miroir, ses larmes tombés comme des cendres,
Elle rêvait de se rendre, partir loin là-bas,
Loin de son lit froissé, mains liées par sa destinée
Dans son 10 mètres carré, près de sa fenêtre,
La tête posée sur ses lettres
Elle s'inquiète, rien à mettre sur ses cahiers de maths
Près des petits frères qui font l'ariate, les pâtes sont
cuites,
La faim crie, les frères crient, toute seule
Dans ce bruit, la nuit, le mal elle subit
Elle se couche il est minuit
Refrain
Après les cours
elle rentre chez elle, pour elle pas de week-end
Renfermée dans sa maison, en pleine méditation
Le moindre retard était la moindre explication,
Sinon c'était sans réveillon, cloîtrée dans sa chambre
Avec ses rêves et ses crayons, en larme
Sur son carnet secret ses sentiments de femme dévoilée,
En grandissant sans pouvoir parler, rien demander,
Elle n'osait pas, elle haussait pas la voix, pas le choix,
Pas le droit de choisir, désobéir,
Il lui a fallu du temps avant de revenir de là
Où ses cris se broient dans le silence sans rien dire,
Elle inventait les fausses sorties,
Bibliothèques, copie chez la copine complice au combiné,
Cours de rattrapage pour un ciné qu'elle signait sur le cahier
Tout ça pour profiter de la moindre seconde d'une vie volée
Sans clé, sans blé qui se répétait dans sa tête,
Elle a appris à tout faire en cachette,
Depuis l'enfance en cachette, qu'était sa seule devise, sa façon
d'être,
D'exister, autant que ces maillons fermés
Obligée de se cacher, pour une envie d'aimer,
Dans une force de liberté, qu'était plus forte que les regrets,
Donnés par les coups de ceinture affligés,
En suppliant jusqu'à maintenant,
Aujourd'hui elle exhorte son passé,
Le temps passe peu à peu, les blessures,
Fatiguée de lutter, elle décida de s'enfuir.
Refrain
Freeman & Khaled | ![]() |
L'palais de Justice |
Même en étant
plein, y'a toujours moyen de se plaindre,
Geindre avec mes yeux, des curs vont s'éteindre,
Hana, rien n'a changé, mentalité du bled
Rho, nif, respect, fierté, jamais j'changerai de peau
Marron, le daron là-bas, moi au milieu des barons,
Faut c'qu'il faut, la caillasse manque,
Intelligent compté, inculte escroqué,
Base pays du gaz, on fait, des fâchés sans Butagaz,
Sachet, la blanche, représente ma fierté,
Mon peuple se bat, tu vois, jamais on s'est arrêtés
Chez nous , tous les jours, des princesses meurent,
Se meurent, après l'horreur, le cur ne vit plus
Sans parti, patrie, si j'suis parti, c'est pas d'ma faute,
Certains tahanes acceptent pas leur vie,
Trop d'monde te fuit, tu manques, cette encre est peu d'chose
Je guette mon retour comme un gardien devant sa tour close,
Quelque prose pour ma famille que j'connais pas,
Au 20ème siècle c'est pas admis, c'est pas que j'peux pas,
Mais j'veux pas y aller, j'suis pas un zorro,
J'dis seulement c'que j'ressens et pas en solo,
C'est la ville, l'pays, le monde qui crie,
Et certains comme moi écrivent le bled mon pays,
Plus de liberté d'expression, ya Hassima,
Chahal matou alyk Nasse, ya moussiba
Seule une heure d'avion nous sépare
Seul, sur Notre-Dame à l'horizon, je rêve de te voir en bonne
santé
Quelle gloire, pour un pays sans peuple,
Déchiré, manipulé pour le blé.
Refrain
De là, je pense à
toi,
Le bled mon pays,
Hassima avec des treillis,
Est-ce là le prix d'une liberté ?
D'une liberté oubliée avec ces tueries,
Le bled c'est pourri !
Assis en silence
sans cesse,
Je ressasse mes souvenirs près de ma fenêtre, un reflet
Reflète une ombre sombre sur ma feuille blanche, pour toi la
blanche qui pleure
Loin des terreurs, près de mon cur,
La peur se meurt quand vient la nuit,
Ici j'écris pour ceux qu'on oublie
Le bled mon pays, est-ce ça le prix ?
Le prix d'une liberté oubliée sous les cris escarpés
De là mon crayon noir fait couler mes pensées,
Pour elle la blanche persécutée d'un soir
Au fond de ma mémoire, sSe repose l'espoir
Sur des lignes fines la guigne du désespoir
Faut voir, quand elle tient dans sa main le destin,
Mesquin, mesquina, oh baïda
Mon amour, pour toujours quand le jour reflète, pourvu
Que tout s'arrête, je le souhaite, sur mes lettres froissées,
Mon seul vu guette mes versets,
Pour ces dames vêtues de blanc hantées par les drames,
Sous les charmes, loin des armes, j'ai vu des larmes tomber en
silence sur le seuil en deuil couvert de feuilles mortes,
Déçues, déchirées par une guerre qui continue
Qu'est devenu le respect, un passé, à force d'y penser,
J'ai mal au cur et mes phrases cessent d'avancer.
Refrain
Freeman | ![]() |
L'palais de Justice |
Ma salive est
empoisonnée, mes larmes coulent de la sigüe
Ne montre pas ta peur ou tu feras couler ton sang
Eh ! mec les
sentiments nexiste plus les phrases satisfont plus
Les actes ont disparu dans lmilieu jsuis apparu
Lavantage on na pas vu venir, cque je désire cest
pas écrit
Cque je vit ma poussé à lécrire, sque
je prône: lpourri
Capte bien frèro les paroles senvolent et lécrit
reste
La différence qui sfait entre chaule et peste
Au sol cquon déteste en lair cquon
séquestre
La vérité en bas on la méritée avec ces saloperies dtest
Quon a hérité plus moyen de vivre bien une vie sans
Crainte sans chien qui comprend nos vies mieux qunous
Même men mieux qunous même jmène mon combat
Au quotidien pour ceux qujaime au taudis vient
Faut pas avoir la flemme si cest les tiens jcrois pas
dailleurs
On vient et ça se voit
Vois les mauvaises nouvelles chez nous tombent comme des flashs
Cest constant les joues sarrachent on crache du sang
sarrachent
Sur phono jpublie constant cque jbâtis va en
montant
Montrant lplan dréforme dpas mal de cerveaux
Dans merde faut quon lentende plus dpatient
chez ldoc
Ya de plus en plus dpatient si y a des têtes
pensantes
Vous ferez mieux de vous mettre au boulot
Lmal tente quand on à la tête sous leau
Le mal tente, bordel, quoi faire
Sur la pente, on pense pas au ciel
Si je pouvais fuir,
fuyant le néant
Néanmoins gamin, on a chacun de nous une pierre en prison
Est ce ça nos liens, une proie comme un bon agneau dans le
silence
Accroche toi ou va te pendre
Y'a que des loups autour des cendres
K-rhyme le roi rien à perdre
Freeman rien à perdre
Refrain
Cracher du
sang dans lsombre la tête sous leau
De quoi on veut dépendre ? on ny pense souvent pas
Pas dbourreaux, souvent sourd haut placé, sûr, où splacer
?
Où pas sfaire marcher dsus ? On sue face aux fâchés
Si les murs
pouvaient parler, transpirer il sen dirait des choses,
Cest vrai, sur leur battements de cur serait sur
combien
Se sont laissé tomber à terre sous la terreur dans sa noirceur
Blessés, seuls ses yeux en pleurs, le jour, la nuit
Rien nest simpliste les rues sont tristes ,sois réaliste
Ou reste bloqué crispé dans chaque regard une plaie
Comme si de rien était, sur ma piste pisté journaliste de
presse
Messe pressée le cliché ma vie un bout de papier sans blé
Damblé rien nest marqué de ce je disais je le
savais si
Vous savez messieurs, madame pour mes surs sur le macadam
ne
Pousse pas de fleurs, seule la peur est pour les pauvres derrière
les Projecteurs
Jai pas de protecteur peut-être roi mais sans royaume
Livré autour de grôme où les pères chôment frère
Tombent stones, mon trône un banc en béton bidon posé
Sur un décor que jimagine au crayon sans mine
En prime jai pas de mine; écoute mes rimes
Refrain
Sans scacher
, fâché on lest tous près à cracher
Tous lâché, lynchés pour certain pas mal dvie on ta
gâché
Aussi cest certain éviter des crochets pour éviter dvoir
des clochés
Tous éteints
Autour on temporise bise pour ceux quont pas dpot
On autorise rien, au bord du gouffre on ltente lsaut
Dans le vide, maintenant cherche le guide, mec
Refrain (x2)
Ma salive est
empoisonnée, mes larmes coulent de la sigüe
Ne montre pas ta peur ou tu feras couler ton sang
Freeman | ![]() |
L'palais de Justice |
Refrain
Elle chienne, putain
d'mélodie, sans cesse dans ma tête,
Bloquée, sans elle, j'parais trop bête, frère,
Amoureux, rien à dire, l'amour d'un pouilleux,
Tout dedans, mon sang bout, pour mon penchant, elle, chienne
Combien la
chevauchent, combien touchent le côté gauche, mioche
Je libère mes pensées, mes arrières, l'impression de l'adultère,
me hante,
Les belles paroles manquent, pour elle chienne, la querelle tente
Combien d'crampes paralysent, tente de piger, essaye, réalise,
10 ans
Sont passés déjà, combien d'alexandrins, dans tes bras, vois
qui t'aime
Ce thème est fait pour, chienne, tu m'ensorcelles, me coucher
sans toi,
Pas possible, mon cur me crible, chienne, pour toi, j'transpire,
reine
À qui j'confesse mes peines, du matin au soir, en selle sur mes
nuages
Le brouillard se dissipe aujourd'hui, pour te rendre hommage,
J'anticipe ceux qui vont dire que j'flippe, loin d'là,
C'est qu'elle mérite toujours mieux que c'qu'elle a, chienne
Tu m'as donné tant d'noms, le mien, un gros nom, aux mélodies
dont j'tairais le
J'suis descendu, trop profond, chienne, entends, vois qui t'aime
Refrain (x2)
Entends comment l'amour
se répand
Cherche le bon son, bon sang, pour du bon, prétexte
J'attends, depuis longtemps, le contexte, pour te prouver mon
amour sur texte,
Chaque crépuscule vexe, je pense à tes exs, chienne que j'aime,
flex
Pas évident, l'esprit tordu, sur hampe, sonne, la pomme j'ai
mordue,
Mon nom est paru, sur son, représentant, tes aires étendues
Foutu, sans toi, j'suis perdu, chienne,
Mon miroir, mon double, tes airs troublent, créateurs d'émotions
Frit, le répertoire s'ouvre, même si tu couves un autre,
Mes peines forgeront ma haine, pour accomplir ma dote, chienne
Gagner ton amour sur des notes, sans baisser mon froc, comprends
Ton champ me bloque, quoi faire, j'accepte la compétition,
puisions-nous
Trouver le meilleur, l'orateur se meurt, chienne,
L'autre, est-ce qu'il en passe du temps avec toi ?
Mon toit sans toi n'en serait pas un
Chienne, j'm'en fous des voisins, combien d'peine
Ça n'en vaut pas la peine, une aubaine, que j'sois encore en vie
Envie d'toi, elle est là mon envie, hors scène
Hors d'moi, y a l'studio, y a rien qu'ça qui m'va
Refrain (x2)
Les propres se
salissent vite, chienne, pour toi, j'édite,
Du jdide, dégain, j'imite, vois qui mérite, parmi les hafrites,
La jalousie n'existe pas quand j'effrite, chienne
Choisis, quitte tes chaînes, parmi les moisis
Ton amour se détruit, pour qui va savoir mes paroles, de l'or
noir
Chienne, le monde voudrait t'avoir, j'te laisse le choix,
Pas d'problème, vois qui foire, chienne, mon foie saigne pour l'oubli,
Rien m'a sourit, sans toi j'étais fantôme
T'as fait de moi, un homme aux neurones grillés, t'y est,
Ma destinée, tu es, je suis encré dans la merde
Je fume de la verte, pour l'espérance, chienne,
L'innocence n'est plus, le vice de partout se situe,
Les jeunes, tous des têtus
Qu'en penses-tu ? Dieu, donne seulement d'la viande, à ceux qu'ont
pas d'dents
Chienne, pas d'illusions, les miennes encore intactes
C'est pas, pour l'moment la fusion, mais ça viendra, chienne,
Dans mes bras, tu finiras, j'attendrais l'temps qui faut, chienne
Ils sont à toi mes mots, mémo, du frit en 9.8.
Refrain (x2)