Salif - Tous ensemble - Chacun pour soi

1. Viens dans mon monde (1'16)
2. Dur d'y croire (3'43)
3. Tous ensemble (4'13)
4. Faut que les gens comprennent ça (4'07)
5. Notre vie s'résume en 1 seule phrase (3'44)
6. Ghetto cailles (3'30)
7. Sous bass et Drum oblige (3'37)
8. Elle est partie (4'36)

9. Bois de l'eau (3'30)
10. Rap gunshot (3'58)
11. Why (4'09)
12. Le break (3'54)
13. Faut vendre (3'57)
14. Paï naï (0'31)
15. Jactez j'm'en bats les c... (3'24)
16. 0...0 (1'32)

Ca y est j'ai lâché l'école et mes parents sont contrariés
Leurs seuls soucis, savoir ce que je compte faire et où je compte aller.
Pour eux, j 'suis condamné.
Alors c'est le bourrage de crâne.
Mon entourage me tanne, me parle de courage, de calme.
Ils m'disent que la banlieue à bon dos
Que beaucoup d'entre nous abandonnent, moi le premier avant d'autres.
C'est ma mère qu'ça rend folle.
Elle sait que c'est fini les farandoles, et qu'si on traîne dehors
C'est que soit on deale, soit on vole.
Soyons fine mais soyons forte, c'est ce que je ressens dans son discours.
Un savon digne de mes soirs au poste.
Derrière mon disque tourne.
Ce n'est pas une preuve d'insolence
Car elle sait très bien que je rêve de rimes, de cut, d'assonances.
Seul face aux pensées, injuste, triste mais normal.
Comment croire qu'un jour je puisse faire le disque d'or, man
Dès que je glisse elle dort mal.
Peut être peur qu'on l'appelle et qu'on lui dise
"Voilà ! votre fils est mort al"

Refrain
C'est dur de croire que son gosse va s'en sortir
Dans un tel monde...

Et c'est toujours pareil, ma mère pleure quand je pars, je le sais et pourtant
Je ne change pas, avec les autres jeunes en bas c'est l'autodestruction.
Mais ce matin mon père m'a donné d'autres restrictions
"Soit tu travailles, soit tu pars Salif "
C'est décidé, j'en ai marre, de gaspiller toute ma salive.
Cesse de rêvasser, le temps des rêveurs est passé.
Le rap, encore une autre de tes erreurs, fais pas chier
T'as lâché les études pour flâner.
Fais comme bon te semble, mais nous ne traînerons pas cette honte ensemble
Si tu te contentes de te projeter dans le temps d'où vient cet argent, la drogue
Quand on a rien dans les poches, c'est tentant.
Je veux que t'ailles bosser, t'entends (hein) !
Fini la rigolade, trouve-toi un emploi, fais de la plomberie ou du bricolage.
Regarde-moi, vas-y, regarde bien.
Et là il m'a dit "Mon fils tu sais pour moi, tu n'es qu'un bon à rien".

Et je ne sais pas si c'est de l'orgueil, ou même de l'amour propre.
Mais on fait souvent abstraction de l'amour que nos parents nous portent.
Constamment en guerre, c'est l'adolescence qui veut ça.
Rien de bien méchant et ça au moins je pense qu'ils le savent.
Mais j'ai franchi ce stade et on n'est jamais à l'abri
Je crois en faite que c'est ce qu'on appelle les aléas de la vie.
Les allées noires de ma ville, et ces tours me freinent
Car il suffit d'un faux pas pour que tout reprenne.
Ouais, il suffit d'un faux pas, pour que d'un coup je perde le contrôle.
Que je retourne dans cette merde morose, car je l'aime mon rôle
Mon rôle de caille-ra ouais je l'aime mon rôle.

Eh, mais qu'est-ce qu'ils vont dire ?
Rien à foutre je laisse les p'tits cons venir.
Mais tu bosses pour l'underground.
Et ben, je serai pas le premier MC qu'on vire.
Les données de l'Etat sont calculées,
Les pédales sont adulées, congratulées.
Donc s'ils s'la conte-ra, tue-les.
Les vrais gars se font allumer.
Oublie le fond et la forme là gadjo.
T'es mort, si tu as pas le format radio.
Avec leurs conneries, c'est notre bizz qui casse.
Et pour une fois sur la FM, j'aimerais que ce soient les vrais MC's qui passent.

À chacun ses rêves, mais bon tu vois chez nous on rêve pas
Pour faire de la thune faut baisser son froc, ça t'intéresse ? Non, non.

Mec c'est bon, on va faire autrement comme quand y avait du bon rap
Putain cette période me manque.
Et ouais c'est l'an 2000 et la musique bon chic bon genre.

C'est ça, de plus je contribue pour ceux qu'ont trop bu
Et je continue car c'est trop beau une fois qu'on se contrôle plus.
Toi ton rôle pue, tu fais le commis devant 600 papelards.
Plan chic, plan caviar, c'est tout.
Pas besoin de tant d'chiffres, tant d'bla-bla.
C'est fou, si j'ai bien compris faut que j'siffle quand ça va.
Ecoute le clic genre bla-bla.

Refrain
Si t'es MC, ce n'est pas pour faire ça
En tant que journaliste, il faut pas que tu flaires gars
Déjà assez de parasites, s'immiscent dans nos fer-za.
C'est bla-bla, faut que les gens comprennent ça

Après t'as le cas du journaliste, trop trop incompétent
Qu'a pas le disque et qu'est tout plein de propos incohérents.
Ensuite il essayera la technique universelle.
Est-ce là les valeurs merdiques que cet univers sème ?

Arrête, c'est cheum cheum cheum cheum
Arrête, arrête, j'suis juste là pour faire avancer les choses.
Donc quand je viens pas besoin de me balancer des roses.

Allez vas-y, vas-y, tiens prends, suce,
Toute façon ça fera juste un gland de plus.
Le rap, un catalogue et les journalistes se perdent dans le registre.
Mortel l'analyse, et là au moins l'espère qu't'enregistre.
De toute façon y'a qu'toi, moi et ton magnéto.
On t'a manié le train et je dirai même qu'on te l'a manié de trop.

Alors ne m'approche pas car je n'aime pas les nazes
Et au niveau du phrasé, mec tu n'as pas les bases donc bas les pattes
Ecoute là, la basse est fat.
Mais t'es tellement pourri que j'n'ai même pas envie que tu fasses mes backs.
J'aime voir les gars se débattre, sur instru je casse et je braque.
Fais gaffe j'débarque, ouais, on va niquer la variété.
Playback, playback, ouais, voilà c'qu'ils font à la télé.
Playback, playback, faites attention ça va péter.

Pour parler au Président, pas besoin de faire de lettre
Si j'puis me permettre, qu'il aille se faire mettre.
J'suis jeune de banlieue, et fier de l'être.
Je suis la solution quand il s'agit de soulever le mystère.
Le suspect idéal souvent appelé le bouc émissaire.
Ici c'est souk et misère, bienvenu dans notre monde, tu vois
C'est bien connu, c'est cet endroit là qu'on montre du doigt.
Ici ils ne s'intéressent pas au nombre de voix, ils préfèrent les membres de choix.
Et puis on a un Auchan, alors dis-moi, on manque de quoi ?
C'est ce qu'ils laissent entendre dans leurs sièges réservés.
Mais nous ne vous envions pas, il y a des privilèges dont on sait se préserver.
C'est dans des HLM que nous sommes presque hébergés
Les médias préfèrent appeler ça des tess d'énervés.
Entouré de partisans du FN et d'RG, c'est dans les joints que passe toute mon énergie.
Tu peux comprendre les nerfs que j'ai.
Et merci, maintenant on a nos propres MJC
Mais les p'tits d'téci restent les gosses que les profs aiment gifler.

Les banlieusards, les indigènes, mais à la télé c'est de nous qu'on parle dès que l'indice gèle.
De nous, ces jeunes au destin qui gène.
J'sais pas, peut-être bien qu'ils aiment voir comment nous rend ce chien de système.
Ils insistent même, et bien qu'ils viennent boire à la table de ceux qu'ils oppriment
De ceux qu'ils ont pris à leur pays pour leur offrir de p'tites zon-pri
On a compris, alors payez.
Nos parents sont pas venus ici pour qu'on reparte dans des conflits de valeurs rayées.
Perdus entre des clichés et une réalité, comprends pourquoi l'envie de tricher nous est venue à l'idée.
A force on apprend à apprivoiser les risques.
Et puis le vol c'est tout ce qu'on a, pour voir s'apitoyer les riches.
Car on a faim et ils ne veulent pas céder de ration.
A l'heure qu'il est, quand on parle de banlieue, on peut parler de ségrégation
De mise à l'écart, de biz, via l'Etat, avec des phrases du genre, s'ils y sont, n'y allez pas.
Facile de résumer le problème avec des pronoms personnels.
D'autant plus facile que nous avons ces prénoms que personne n'aime.
Ils nous bassinent avec les sectes, les grèves, les quotas, pardonnez-nous, mais ici on crève et l'échec est total.

Et donc voilà pourquoi, si ça crame, je dis oui !
Si on te cane, je dis oui !
Si on te frappe, je dis oui !
Agir de cette façon me dégoûte, mais au fond regarde bien
C'est quand on casse qu'on nous écoute.
Quand on franchit la dernière limite
Y'a mort d'un président et l'autre président derrière l'imite.
Allez, on fonce dedans, tête baissée, sans se dire, ils foutent la merde
Mais en fait, on les a peut être baisés.

Certains bloqués diront Oh quel flow.
Ici c'est Pont de Sèvres et si les go ken go, pour nous c'est ok, ça se finit au tel-ho.
C'est obscène donc ça vient des Hauts de Seine gros.
T'inquiète on l'sait ça c'est un son d'escroc, c'est sombre mais en concert Fon reste pro.
Ça c'est le concept, on prend nos responsabilités
Pour c'qu'y est d'foutre la merde, à ça nous restons habilités.
Les places elles sont déjà limitées
C'est l'rap de la tess, du zoo, du béton, en bref on t'a vite niqué.
Celui qui fait remuer les types dans les halls, secouer les bitchs dans les gova, pour les riches et les pauvres.
Pour les gars ivres dans les AX, les Rovers.
Pour les caïds, les lovers.
La rue c'est simple, si tu la quittes, game over, si tu la kiffes c'est l'horreur.
Et je parle en connaissance de cause, grand.
Pas là pour représenter, tous les mecs honnêtes quand je pose, non.
C'est pour mes zeurs-ti, mes cailles et puis mes leurs-di, mec.
Tous les tueurs, ceux qui contrôlent le secteur, oui mec.
Tous les reurs-ti armés sous le shirt-tee.
" Fuck les inspecteurs ", mais t'inquiète, j'allais leur dire.

Refrain
Faut se battre pour survivre dans le ghetto, faut se tape pour survivre dans le ghetto
Faut le cash pour survivre dans le ghetto.
Ghetto, ghetto cailles, pour mes ghetto, ghetto cailles ça

Ce que je fais ça vient de la rue, si tu crois que j'l'utilise t'as faux.
Je représente mes cailles qui se tapent pour le kili cash flow.
Ceux qui se battent, se battent contre les filifachos et qui squattent, squattent dans les vilivagos.
Ce soir c'est hot hot. donc booste les basses ou dégage, c'soir l'ghetto bouge et bounce.
C'est pour les anis, les barges, ce qu'ils veulent le flouze, les barres
Tous débarquent, ouvrez l'bal, mon crew se démarque.
Pas bsoin d'être vingt ou trente
On est chaud si y a peta, ou bien souffrance
Et si tu nous veux, viens nous prendre.
Y aura toujours des mystères des bandits.
Ces plus frères qui vendent et qui glandent lorsque les flics serrent les grands du tier-quar.
Fuck, ils croquent le fruit détendu. Click, click, c'est le bruit des pendules
Les jeunes crickent et t'enculent, c'est Pont de Sèvres, ghetto-cailles.
Haut de Seine, ghetto-cailles 9.2, comment 92, ouais.

Non les gars !
Quand il rentre chez lui, Salif n'est pas fier
Je suis rentré dans le même état qu'hier
Sauf que cette fois-ci mes sapes n'étaient plus sur les étagères.
Et puis après des tas de bières, je suis un peu bourré et j'le montre.
Et là je crois que j'aurais du peser le pour et le contre.
Mais tu me connais, j'suis pas sentimental, pas gentil quand je parle.
Quand t'es dedans t'y penses pas, sauf si celle que tu prends pour ton assistante part.
Moi si je t'en parle, c'est parce que maintenant je sais
Que si tu fais pas d'effort tu briseras ton couple, et ce même si ta femme est forte.
Un peu bizarre sans doute, mais une fois défoncé, je claque les portes.
Je fais v'la le désordre, je perds les clefs de l'appart ou j'oublie le blaze de mes potes.
Tu vois le décor, quand je rentre pas tard, ça va c'est beau.
Sinon c'est le champ de bataille, Welcome to Sarajevo
Ca va j'ai vu que tu traînes en bas avec tes p'tits amis.
Et ouais je tise à mort au lieu d'essayer de créer une vie de famille.
Mais ce soir c'est la mise à mort et pas une simple engueulade.
Tu comprends pas, c'est pas compliqué, pourtant simple, non ?
J'te largue.

Refrain
J'entends toujours ces mêmes voix dans ma tête.
Où que j'aille, toujours ces mêmes voix dans ma tête.
Vas-y chante, au fond t'es partie.
Ouais chante, au fond t'es partie.

Donc oui c'est vrai, j'avoue tout, je rentre la gueule saoulée, quelle honte !
A cause de qui, mes potes ?
Mais c'est les seuls sur lesquels je compte.
Donc j'suis là, sur la dalle, pour pas être avorté du clan
Mais elle c'est ma femme et je sais que j'aurais du lui accorder du temps.
Mais bon, absorbé du clan Campbell, ça ne m'a jamais dérangé.
Et prends exemple man, tu vois pas qu'même Hamid s'est rangé.
Je sais mais ce soir, la vie s'est vengée et je perds à mon tour.
J'ai beau plaire à mon crew, c'est ma femme que je perds avant tout.
A cause de ce contrat, qu'ont signé les ye.
Vie d'rue et vie de couple, je ne suis jamais parvenu à concilier les deux.
Moi c'est plutôt le genre, amour et boisson.
Eh, fais gaffe chérie, je rentre à la maison et j'ai savouré le poison.
Mais tu sais, tôt ou tard, une femme se lasse
Elle efface ceci, elle efface cela, une fois qu'elle est naze,
Te lâche et après toutes ces facéties, je jongle entre doute et peine
Mais tout est perdu car pour elle
Je crois qu'ce soir la coupe est pleine.

Ca fait maintenant, plus de dix heures que j'médite
Mais j'ai voulu jouer le tiseur, donc j'assume, vu que j'n'ai que ce que je mérite.
J'ai perdu la femme que je n'aurai jamais la chance de retrouver
Car elle est partie, une bonne fois pour toutes sans se retourner.
C'est quand elles partent qu'on se rend compte des sentiments qu'on a.
J'aurais du l'écouter hein
Quand elle me disait, parle-moi gentiment connard.
Mais tu sais ce que c'est quand on a l'impression de tout maîtriser
L'envie de tout mépriser.
L'ennui c'est qu'de leur coté, tout est brisé.
Et un moment, elle prendra son courage à deux mains et toi tu supplieras
Réfléchis, viens, on remet tout ça à demain.
Mais ça sera fini car un jour ou l'autre tu payes.
Eh barman, j'ai fini de raconter ma vie, allez sers-moi une autre bouteille.

On me parle de gen-ar, attendez moi je suis pas le genre à flamber.
Je reste ce mec que très peu de gens attendaient.
Maintenant des gars veulent des featuring, au mic je suis un fils du ring.
Pas un pantin ni une figurine.
Sur tous les flics j'urine je reste le même et ça Exs le sait.
Je deale et même si c'est ce que je déteste je le fais.
Et peut-être que je serai moins bien habillé qu'un autre,
Beaucoup moins admiré qu'd'autres.
Problème je n'ai pas envie d'un autre.
Et rien à foutre mon sosse c'est toi et moi et pas autre chose.
Parlons peu mais parlons d'eux et même si ça jase j'ai pas honte j'ose.
Et t'occupe y'aura toujours des faux culs qui joueront aux putes.
J'm'en suis préoccupé mais maintenant faut plus.
Seront les premiers à ter-gra, qui s'feront passer pour tes gars.
Jamais là pour t'aider et surtout jamais là les jours de dégâts.
Alors dégage pédé on a pas besoin de parasite.
Comme par hasard on en revient au même point,
On a plus rien à pars la zic.

Refrain
Jactez j'm'en bats les couilles, faut shooter les falches.
Y peuvent jacter j'm'en bats les couilles, faut shooter les falches.

Ce qui fonctionne ici c'est le capitalisme t'as les gars qui t'haïssent
Les gars qui trahissent et ces fils de pute de l'Etat qui balisent.
Quand je parle d'unité c'est souvent dans l'hypothétique.
Ma vie c'est la rue, une vie propre et chic à base d'hip-hop et d'fric.
Donc entre toi et moi mec, y'en a un de trop, je t'explique avec mon intro je t'ai ssssh !
Et là j'fais dans l'introspectif, donc oui allons y, ouais, parlons d'moi
J'fous la merde, mais par respect faut pas que mes darons le voient.
Si tu veux parlons de loi, mais pourquoi je ferai l'effort d'penser à des réformes.
Je suis né en 81, service militaire je suis déjà réformé.
C'est ça être jeune ça a ses avantages
Si tu tombes sur un bon keuf il te laissera peut être bédave un cage.
Et puis t'es là pourquoi toi ? "J'ai braqué un yen-cli pour 100 Frs"
T'as quel age, 15 piges, pour toi c'est le juge pour enfant.
Mais on s'y fait à la longue, j'appelle ça le trin trin quotidien.
Eh ouais c'est ça mon put, faut prendre le destin comme il vient.

Mayday, mayday, je sens du falche aux alentours, avant tout
Je sais que le thème est peut-être barbant pour vous,
Qui n'êtes ni rappeur, ni producteur, ni jacteur
Ou peut être que vous n'êtes pas dans le coup
Ou que vous êtes un de ces auditeurs insatisfaits.
Je t'emmerde, ça c'est du NYSAY et chez nous c'est ça qui s'fait.
Ben ouais té-ma depuis tout à l'heure tu tires la tronche
Allez file dire à ton pote que mon CD tu l'as piraté.
Ou même pire allez file dire à ton boss que l'album de SALIF est un disque raté.
J'm'en bats les couilles ou plutôt j'm'en tamponne.
Les putes au mic se cantonnent à des refrains qu'on chantonne.
Et dans mon rap à moi, y'aura toujours des assonances
Ce sont des assauts qu'j'lance, fais gaffe ce n'sont que les bastos blanches.
Et cette année mon pote je compte rédiger mes propres chèques
Faire de la maille avec mes gars, concrétiser mes projets.
Et sur ce disque les falches j'aurais tout fait pour les dénoncer
J'les baise même défoncé, le prénom c'est SALIF et c'est comme ça qu'faut prononcer.
Si t'as kiffé l'album, mortel mon pote, et sinon c'est